Une fete pour le Bastringage

Methusaeah m’avait confié la lourde charge d’animer une soirée spectaculaire pour nos voisins de la guilde du Bastringage.
Et moi et mes hommes, les joyeux compagnons de la rédemption, nous nous étions mis en œuvre de tous nos cœurs. J’avais même fait rouvrir le club de couture chevaleresque pour être sur que tous les napperons soient accordés aux couleurs de nos hôtes.
Il était grandement dommage que des dépravés comme le tavernier et ses sbires tentateurs viennent polluer notre préparation avec leurs bidons d’alcool puant et leurs serveuses peu vêtues.

Enfin, il fallait composé avec… Puisque Methusaleah lui avait demandé ce grand service de suporter ces sinistre individus porteur de tous les vices afin d’éviter qu’ils ne se sentent insultés. C’était vraiment par amitié pour son Lannister préféré qu’il avait accepté.

Bon une belle chorale lyrique, des mets en profusions, mais … qui avait fait venir ces troubadours ???
Et c’était quoi ses danseuses chanteuses a moitié nue ???

Ca n’allait pas du tout !! Désespéré j’allais chercher de l’aide dans le bureau de Methusaleah :

« ils vont me gâcher la fêteuuuuuuuu, fais quelque chose !!! »


édité au tour 1944 par Ron

« ils vont me gâcher la fêteuuuuuuuu, fais quelque chose !!! »

Ron venait de surgir dans mon bureau sans même frapper à la porte…enfin comme d’habitude… Je posais doucement ma plume et levais la tête vers mon ami…

« - Mon cher Ron que se passe t’il ? Qui vient perturber ta belle fête ?

- Des... des femmes à moitiés nue !! Ce ci n’est pas tolérable ! Voyons Methusaleah que font ces perverses créatures à cette fêteuhhh !

- Ron tu sais bien que l’on va recevoir le Bastringage, je sais que tu as prévu un merveilleux programme, mais je ne pense pas que ces pirates auront assez de « goût » pour l’apprécié c’est pour cela que je me suis dis que des femmes exotiques à la tenue légère et un peu de breuvage alcoolisé les mettraient sûrement de bonne humeur pour être plus réceptif aux belles prestations que tu nous réserves…
Donc s’il te plait passe au-dessus des ces perversités et prépare sereinement la fête… Je suis sur que nos preux chevaliers et nos gentes Dames l’apprécierons eux à sa juste valeur…»

Ron de mauvaise grâce accepta de reconnaître que les femmes « exotiques » n’étaient pas vraiment une offense à la moralité après tout… il en oublia de reprendre le débat sur les boisons alcoolisé quand je le chargeas justement d’aider leurs animatrices à se mettre à l’aise dans la salle prévue à cet effet...

Il repartit aussi vite qu’il n’était arrivé… je repris ma plume afin de finir la lettre que je devais expédier au capitaine Renart…



Dés demain tout sera prés, il n’y avait plus qu’à attendre l’arrivé des invités…

Les préparatifs se terminaient, je m’étais assuré d’avoir à mon bras la plus jolie jeune fille du royaume, à savoir dame Ellenthiel. Il ne me restait plus qu’un détail.
Mon fils n’étant pas arrivé, c’était à moi de préparer la chorale liturgique. Exceptionnellement, pour l’occasion, nous avions trouvé qu’il serait bon de varier notre répertoire, au lieu de reprendre nos chants traditionnels et faire honneur à nos invités ( comme avec les napperons). Pour cela j’avais consulté les archives chantonnés ramené du nord et je me souvins du titre de l’une d’elles, qu’une jeune et mystérieuse Dame, la cousine de se cachottier de Magnus, Dame Dyaline, avait fredonné : un air sur les Renards.

Cette balade très ancienne et peu compréhensible, parlait de renard, et si c’était une chanson, c’était forcement en bien, ainsi avons nous décider de la chanter a l’arriver du fameux capitaine pour lui rendre hommage.



[url] http://www.youtube.com/watch?v=ByTiWTxnNS0[/url]














Bien que nous ne comprenions pas le sens exacte des paroles, moi et les compagnons donnèrent tout notre cœur et notre âme dans cette chanson, afin de nous entraîner à être la perfection au moment de l’arrivé du Bastingage, et aussi pour motiver nos troupes qui achevaient les derniers préparatifs avec enthousiasme et vigueur !!

Apres tout ça une bonne tisane pour nous rincer le gosier, et nous pourront la rechanter en chœur !

« Verveine Hibiscus pour tout le monde !! c’est ma tournée !!!

Vectra est morte !!

La nouvelle s’amplifia dans le royaume même si personne ne savait qui était Vectra. Favole se souvenait vaguement d’une jeune naine qu’elle avait soignée mais qui était partie aussi prestement qu’elle s’était remise. Elle n’était même pas sure de son nom.

Le Bastringage veut la guerre !!!

« Nounou, vous vous sentez bien ?

Favole se rendit compte qu’elle avait du s’asseoir pour ne pas tomber, et les enfants avec qui elle décorait le jardin avait l’air tout inquiets.

« C’est quoi la guerre nounou ?




Favole soupira. Pourquoi fallait il que le monde soit dirigé par des hommes voulant a tout pris se battre. Elle essaya de rassurer au mieux les enfants. Pas évident quand on ne le l’a pas sois même. Elle demanda aux plus âgés de raccompagner les plus jeune auprès de dame Ellenthiel.

Il y avait certainement une réunion du conseil. Favole essaya bien de rentrer dans la salle de réunion, mais les gardes l’empêchèrent pas très poliment d’y aller.


Favole partie avec un air innocent au possible, comme elle savait si bien le faire. Et des qu’elle fut loin de regard

Des qu’elle fut éloigné, elle attacha ses cheveux, noua sa robe, et escalada comme dans son enfance le coté le moins exposé de la tour.
Elle arriva a la fenêtre trop tard pour entendre les délibération du conseil. Au voix il n’y avait plus que Magnus et Methusaleah :

Il y a certainement d’autre morts déjà, je ne sais pas exactement ce qui c’est passé avec Vectra, d’ailleurs pour être honnête je ne me souvenais même plus d’elle. Mais il ne faut pas être Lannister pour sentir un coup monté. Ce qui m’inquiète le plus, c’est le fait que je n’ai pas de nouvelles de nos nouvelles recrues en entraînement dans le sud, ni de Siriane. Je craints le pire. »

Le lierre ou Favole était accroché céda, elle réussi a se rattraper a une pierre et a ne pas crier, mais a cause de ça elle avait manqué une partie de la conversation.

« Magnus, c’est une éventualité a prendre en compte, j’ai la preuve qu’elle a essayé de rejoindre le Bastringage et qu’elle a eut une correspondance avec Renart. Sans parler des lettres de ce pirate, la mentionnant a chaque fois. Garde au moins un œil sur elle, juste au cas ou… »

Favole en avait assez entendu… et décida de redescendre d’elle-même avant que l’apesanteur ne lui rappel brutalement ses lois.

Dire que la seule chose qu’elle avait demander c’est une journée ou l’on ne se préoccupe que des festivités. Elle n’eut pas de mal à trouver une endroit plus discret et a écrire une lettre pour le capitaine Renart.

Il fallait jouer finement si elle ne voulait pas finir en prison, prendre un corbeau s’était se jeter dans les bras du régent. Elle hésitât, puis invoqua Zell. Le petit dragonnet bleu avait une bouille de bébé dragon. A vrai dire il faisait moins peur qu’un corbeau. Elle lui expliqua qu’elle voulait qu’il aille au sud porter cette lettre a un monsieur Renart, et lui dit ce qu’il avait besoins de savoir.

Favole le câlina pour le calmer de son air inquiet et le regarda partir maladroitement dans le ciel avec une fierté toute maternel. Et dire qu’un jour il deviendra un dragon divin.


édité au tour 1946 par Favole

Je montais fièrement la garde devant la porte de mon c’ptaine quand un énorme lézard me lécha la tête. Il était énorme, bleu et…
bah je sais pas, en fait p’tetre que j’avais un peu dormi. Je sorti mon arc Je lui sommais de se présenter, mais a par a me regarder avec ses yeux de chien battue, il avait pas l’air de savoir faire autre chose... ah si il montrait sa patte. Dessus il y avait un parchemin bien plié avec une écriture proche de l’art ou ça disait


« Pour le capi… capi.. taine… re… renart »


Le type qui avait ecris était un prof, et je m’y connaissais en écriture, vu que moi-même je savais bien écrire. Et ben, là j’étais soufflé, en demandant au lézard bleu d’attendre, je frappais la porte de mon c’ptaine pour lui remettre la précieuse lettre. Peu être même me demanderait il de lui en faire une lecture.

Que de fierté à ma vie de pirate.