Royaume du Nord & Coup de Canon!

Renart était rentré fourbu de sa ballade dans le désert.
Toujours pas de trace du trésor d’Adept !
Bah ! Il lui restait du temps pour le trouver et n’était-ce déjà pas la plus grande des richesses de pouvoir s’étendre dans son hamac, à l’ombre des cocotiers pour regarder les vahinés danser sur la plage ?
La seule chose qui manquait c’était la mer.

Le Capitaine s’apprêtait à allumer son cigare quand Droatabut, son perroquet vint le déranger :
« - Que tal amigo ?
- Que tal amigo ?
- Allez ne me taquine pas, que me veux-tu ?
- Allez, ne me taquine… »

Renart envoya une grande gifle au perroquet qui l’évita de justesse en s’envolant.
« Bon ca va ! Ca va ! » assura l’animal en se reposant. « Je t’ai apporté du courrier ! »
« - Je croyais avoir persuadé tous les Bastringues que je ne savais pas lire…
- Eh bien apparemment tu es démasqué. »

Retirant les jambes de son hamac, Renart s’assit, toujours son cigare éteint en main, pour éplucher les missives qu’on lui avait apporté.
Des fans sans doute, ou plus probablement des admiratrices…
« Alors… voyons voir. »
La première lettre était signée du petit Méthusaleah, 32 ans, du Royaume du Nord :


La seconde était signée du (presque trop) vieux Magnus, 156 ans, résidant également au Royaume du Nord :



La troisième avait été écrite par le gentil Aromos, 15 ans, toujours du Royaume du Nord :


La dernière enfin, était gribouillée de sang… de l’écriture d’une main qui agonise, qui supplie.
Elle n’était qu’à moitié signée du nom d’Aazalya, Bastringue assassinée :


La flamme qui s’alluma dans le regard du pirate mit le feu à l’extrémité de son cigare.
Il jeta les lettres en l’air, mit son cigare dans sa bouche et ses mains dans les poches, et les sourcils froncés marcha en direction des bruits que faisait la fête d’arrivée des Bastringues depuis plusieurs mois.

Avant de disparaître il lâcha simplement à Droatobut :
« Tu sais ce qui te reste à faire ? »

édité au tour 1945 par Renart

« A L ABORDAGE !!! A L ABORDAAAAAAAAAAAAGE !!! »

Le vahinés cessèrent de danser, le rhum s’arrêta de couler et le feu de crépiter.
Des têtes sortirent des hamacs, puis des sabres.

Lorsque le cri de Droatobut retentit une troisième fois, tous les Bastringues eurent un geste commun, témoin de la fraternité qu’ils se portaient les uns les autres, et de leur ardeur à toujours être prêts au combat : ils s’enfoncèrent deux doigts dans la bouche et vomirent à la même cadence.

Quand leur chef les rejoignit, ils étaient tous prêts.
Un peu pâles, pas forcément propres ni sobres, mais prêts !
Le Capitaine s’était lui aussi transformé.
Bien sûr il portait toujours ses collants qui moulaient des fesses que les femmes du monde entier avaient voulu touché.
Bien sûr il avait toujours ses hautes bottes qui avait écrasé les visages de tous les maris à qui ça n’avait pas plus.
Evidemment qu’il avait son cigare en bouche !
Mais en prime, cette fois, il portait sur ses épaules, flottant au vent comme un étendard, une gigantesque cape noire qui portait la figure d’un crâne.
Jolly Roger était hissé : il allait y avoir du sang.

édité au tour 1945 par Renart

Le coup de poing dans le ventre qu’avait reçu Vectra ne se contenterait pas de lui ôter la conscience. Il causerait une hémorragie interne qui lui prendrait aussi la vie.
Renart n’aimait pas s’en prendre aux femmes, mais une vie difficile l’avait résolu depuis longtemps à ne pas être trop regardant quand les circonstances le nécessitaient.

Les Bastringues s’étaient dissipés en bandes, couteau en bouche ou sabre à la main.
Chacun avait reçu un nom différent, mais tous, la même mission.
A la faveur de la nuit, il se glissèrent dans le désert, silencieusement, le long des dunes, se cachant dans les palmeraies…
La manœuvre serait un premier coup de canon, le navire ennemi aurait encore le choix de s’éloigner… ou de couler.
Le métal des armes et des flèches Bastringues fut teinté de sang ce soir là, mais il est difficile de dire si ce sang laverait jamais celui d’Aazalya : le Mont Dréel avait gardé Alphératz, qu’en serait-il pour elle ?

Renart avait suivi les opérations avec sa longue vue.
« Et de sept. » dit-il en repliant son instrument.
Il sortit ensuite un cigare qu’il pinça entre ses lèvres avant de l’allumer et de dire cette phrase désormais historique : « J’adore qu’un plan se déroule sans accroc. »

« Alors Cap’taine, satisfait ? » l’interrogea Droatobut, perché sur son épaule.
« Aazalya est morte, je ne serai jamais satisfait de l’avoir perdu. »
Comme Renart songeait à son amie disparue, une larme apparut au coin de son oeil.
Elle finit par tomber sur le cigare qu’il avait, d’un mouvement des lèvres, ramené en dessous.
La larme se changea alors en un long couloir de fumée en forme de têtes de morts qui s’évanouirent dans les cieux.

édité au tour 1945 par Renart

« Nordiques ! Vous nous avez privé d’Alpheratz et de ces histoires, ce vieillard innocent qui ne faisait de mal à personne et dont l’âme n’a pas pu être ramenée du mont Dréel !
Nordiques ! Au lieu d’organiser cette simple veillée funéraire de contes et de chansons que nous vous avions demandé en l’honneur de sa mort, vous préparez un bal fastueux dans vos châteaux du Nord pour vous y réjouir vous-même !
Et à présent ? Quoi !? Vous laissez vos gens assassiner UNE DES NOTRES et prétendez que c’est un coup monté ?
Le seul coup monté que je vois c’est le votre à l’encontre de notre tranquillité.
Le désert est grand, il y a beaucoup de place. Aussi petite soit la notre, nous la défendrons coûte que coûte.
Qui sommes-nous ? Pas des « seigneurs », ni des « sires », ni des « lords » et encore moins des « rois »: nous sommes simplement des bastringues.
Ceux qui ne nous comprennent pas nous nomment « hors-la-loi » ou « pirates » et nous affectionnons ces noms-là eux aussi !
Gardez-les vos noblesses de robe, nous avons celle du cœur !

La prochaine fois que vous verrez la bannière qui porte l’effigie du crâne goguenard, rappelez-vous qu’à la moindre tâche de notre sang là-dessus, nous épongerons le votre avec. »

Renart avait fini son cigare, il en fit claquer le mégot entre ses doigts qui sauta en direction du nord puis retomba dans le sable.

« Ajoute que nous considérons Aazalya vengée mais que si ils veulent du sang ils n’ont qu’à demander. »
Droatobut prenait note, attentif sur l’épaule de son maître…
« Et précise aussi que jusqu’à ce que j’obtienne une réponse à ce message, les Bastringues ont l’autorisation de tuer à vue quiconque porte le blason du Royaume du Nord. »

édité au tour 1945 par Renart

Penn-Duick venait juste d'achever de soigner les plaies de TYLLA lorsque, retournant chercher dequoi remplir sa baoule de plantes et algues médicinales, il croisa RENART donner ses instructions au piaf.
" Je ne pense pas qu'ils cherchent la guerre mais il est vrai que leurs bougreries à répétition à ses norrois commence à faire sifler mes oreilles comme les canons de La Danaé (frégate corsaire légendaire armé de 60 pièces d'artillerie)

ALALA ils se disent de bonne famille, de la haute société, mais ils agissent tous comme nous...
Souat!!! mon capitaine les hommes sont sur le pont, enfin dans cette cale sèche de désert plûtot attendant vos ordres pour rejoindre les hamacs et comptoir.

Quand à moi je continu mon calfetage de plaies attendant leur trève de mise à feu"

Penn-duick s'asseilla sur une souche de palmier et sortis une fiolle en argent renfermant un liquide revivifiant. puis il commenca a chanter:

"La voile claque au vent, le Renart glapit dans le champ,
toile rouge au vent, vent de l ouragan, vent de guerre, loi des géants.
La mer roule sang, le Renart mort à belles dents,
boyt le rouge sang, le sang des Nords rois que la brume noie dans le temps."

Saleté de froid !!!!!

Je le HAIS TELEMENT !!!!

C’est quoi sont idée de m’envoyé ici !!!!

Monsieur veux que je transmettre un message « percutant » a monsieur le Roi en personne.
Mais monsieur lui reste bien au chaud hein !

Kira s’enfonce de plus en plus dans la neige du royaume du nord, habillé d’un habit plus que léger. Avoir su que le royaume du nord était aussi éloigné dans le nord elle aurait porté quel que chose de beaucoup plus chaud !

Hein ! Le Roi en dehors de sont château ! Ha les dieux sont avec moi cette nuit j’aurait pas a m’introduire.

Kira sortie sont arbalète avec la flèche message chargé. Elle tremblait tellement que la première fleche percuta un chantier non loin du roi.

Haaaaa nooon le message et merde, il m’avait donné une copie je croit ou je les mit !

Kira fouilla chaque recoin de c’est vêtement, ce qui ce fît rapidement pour en sortir le deuxième message.
La deuxième flèche toucha finalement le Roi dans la jambe.

Bon maintenant je part d’ici au plus vite, au chaud !!!!!!

Kira partie avec énormément de peine les jambe et bras gelé vers un endroit plus acceuillant.


édité au tour 1946 par Kiranaska

De nombreux corbeaux étaient arrivés au château… Noirs ailes, noires nouvelles… même le faucon qui était arrivé, il y a deux jours, apportait de tristes nouvelles…
Dame Vectra avait tué Aazalya… Puis avait été tuée à son tour… Le Bastingage nous accusant de nouveau d’infamie…
Mais depuis que j’avais reçu la dernière missive de la Princesse Nalia, je connaissais la vérité…



C’était donc ce vieillard de Alpheratz qui l’avait agressé, sûrement encore un de ces pervers qui se déplaçaient dans le désert en quête de jeunes victimes, et c’était pour se défendre qu’elle avait dû le tuer… mais bon ces pirates ne voyaient que la perte de leur histoire ne cherchant même pas pourquoi la princesse, si douce, avait pu faire cela…

De plus Vectra…Vectra… j’avais mis un bout de temps pour savoir qui était cette jeune femme… mais grâce aux rapports détaillés de mes espions et éclaireurs j’avais pu l’identifier… elle était venue s’ajouter au cortège qui fuyait Westeros… elle avait séjourné peu de temps au Royaume du Nord… Dame Favole avait pris un peu soin d’elle mais elle avait disparue rapidement. Cela faisait quelques semaines que nous n’avions plus de nouvelles d’elle…

il fallait bien le raisonnement embrumé de rhum d’un pirate pour reporter sur le Royaume du Nord les actions d’une jeune naine… et qu’est ce qui ne prouvait pas encore une fois que ça ne soit pas cet homme qui ait agressé cette jeune pucelle…les hommes sous le contrôle de l’alcool avaient souvent la main rude et les gestes déplacés…

Et voilà que pour venger cet homme le Bastringage menait un véritable carnage, cinq innocents sujets du royaume avait été retrouvés mort…
Et Dame Siriane qui était partie chez le Bastringage… j’espère qu’ils auront assez d’honneur et d’humanité pour par la maltraiter… Mais j’étais très inquiet… elle ne m’avait pas envoyé de missive depuis son arrivée là-bas…

Et ce capitaine Renard qui ne répondait pas à mes missives… pourtant je lui avais bien dit que je ne voulais aucunement la guerre… j’avais tout fait pour éviter cela. Mais il n’en restait pas moins qu’un vulgaire pirate profitant de ces incidents pour piller et tuer. J’avais vraiment été fou pour avoir pensé que nous aurions pu avoir des rapports amicaux avec ces gens. Au moindre problèmes ils frappaient, d’accusations ou à grands coups de hache, n’importe où et n’importe qui et ce n’est qu’après qu’ils tentaient de réfléchir…à priori en vain.

Mais, l’heure n’était plus à la réflexion ou a la voix diplomatique il fallait que je protège les sujets du royaume. Je convoquais le Conseil pour mettre en place la défense contre une éventuelle attaque du Bastringage et les mesures à prendre dans ce conflit.

Tous les hamacs de Bastringage étaient vides....ou presque.
Bien enfoncé dans le sien, Demether savourait une tranquille sieste après que Droatobut ait craché ses cordes vocales.
Le vent...doux et silencieux; puis perturbé par un "flap flap flap" peu inattendu...

"A L'ABORDAAAAAAAAAAAAAAAA.........PAF!"

L'arbre sur lequel Demether avait attaché son hamac était une de ses invocations. Cette dernière s'était empressée de faire taire le volatile, qui avait plané à l'autre bout du territoire bastringue.

"Je t'aime bien, toi, fit Demether en regardant l'arbre. Tu me fais de l'ombre, tu fais taire les zozios, tu fermes ta grande gu**le. Je t'aime bien."

Puis après quelques secondes:

"Bon le capitaine veut des hommes? Il va en avoir... N°20576!!!!"

Le squelette jouait aux osselets sur la plage, mais accourut tant bien que mal dans le sable auprès de son maitre.

"Va combattre pour moi. Va le dire à Renart avant d'y aller quand meme. de toute façon avec 5 grammes de rhum dans le sang, il ne verra pas la différence entre un squelette et moi...."

Sans mot dire, le squelette partit vers le nord.

"Et ramène lui Droatobut au passage....si tu le trouves."

Puis le vampire se rendormit.

C’est avec un torrent de larmes dans les yeux que Renart acheva de lire la lettre de Gabriel, de toute évidence à son écriture, encore un enfant :
« Caramba… Que j’ai pu être aveugle !»

Avec émotion, Renart repensa à l’île d’Amphésak, où, pour la première fois aux commandes d’un navire, il avait libéré les villages de la côte de la menace de flibustiers prétendument sanguinaires sans verser une seule goutte de sang.

Les enfants lui avaient alors chanté ce refrain, comme il retournait vers son navire, sa mission accomplie :
« Le voilà ! C’est Renart ! Le Capitaine Corsaire ! Il revient ! C’est Renart ! Pour les enfants de la terre ! »

Et lui-même, n’était-ce pas ses rêves d’enfants qui l’avaient conduit à débarquer sur Adept pour y dénicher le trésor ?
Oui, il fallait tout arrêter, même si la réponse du régent du Nord ne venait pas !
La belle Dame Favole saurait retourner la situation, il avait confiance en elle, et quoique cette théorie de la conspiration, de plus en plus plausible inquiéte un peu le Capitaine.
Il repensa aux victimes de la nuit précédente lors de la répression sanglante qu’il avait organisé et qui, à la lumière de ce que lui avait appris Favole étaient peut-être innocentes.
« Ma que tonto ! » dit-il en frappant violemment du crâne le premier palmier venu et dont le tronc se brisa net.
Il avait voulu montrer à ses ennemis que Bastringage savait se défendre, ce faisant il avait réagi comme les loups qui attaquaient son équipage ! Voilà qui n’était pas très digne du surnom qu’il portait!
« Basta, ça sert à rien les regrets. »
Il se tourna vers Faid Ex qui attendait toujours et avait évité de justesse la chute du palmier.
« Tu diras à Gabriel que je garde sa lettre précieusement, pour la relire quand le sang me montera de nouveau à la tête. Tu lui diras aussi merci. »
Et Renart se dirigea vers sa cabine, où il rangea sa cape dans une malle : la guerre qui l’attendait n’aurait pas besoin d’une armée, ce serait une guerre de fourbes et elle se passait au sein même du Royaume du Nord où elle avait en fait, déjà commencé.
A présent il ne restait plus qu’à attendre…
Mais si les nouvelles de Favole ne venait pas ?


édité au tour 1946 par Renart

Je regardais impressionné le palmier s’effondrer brisé d’un seul coup et j’en déduis deux choses :

La première « wwwaaouu il est trop fort le c’ptaine !! » c’est sur qu’avec mes flèche je n’étais pas encore arrivé à détruire aussi rapidement les palmiers. Mais quand je serais grand… je serais comme le c’ptaine.

La seconde s’était que le c’ptaine, ben c’ était un grand intellectuel, savoir se servir autant de sa tête sans avoir la migraine, moi je dis respect !

Toujours en admiration profonde pour ce c’ptaine, qui était p’tre mon frère. Je restais aussi silencieux qu’une ombre en faisant baver d’envie les autres gosses, parce que s’était pas donner à tout le monde d’être le mousse du c’ptaine. Et pis, j’étais son bras gauche aussi, si quelqu’un lui voulait du mal, faudra qu’il me passe sur le corps.

Suivant mon c’ptaine, je donnais un p’tit coup de pied au tronc du palmier. Je savais pas trop ce qu’il avait fait, mais bon, ça devait pas être très beau.

Et pis le c’ptaine avait l’air tout chambouler, je savais que d’avoir son mousse a coté de lui devait lui remonter le moral, et puis s’il avait envie de se confier… bah j’étais là pour lui.

"L'autre gars, là, avec son cigare, il semblait bien ému par votre lettre, Commandeur Gabriel. Il a même été tellement submergé par l'émotion qu'il a mit un grand coup de boule à un palmier qui se trouvait non loin de là.

Si vous voulez mon avis, l'est bizarre, lui.

Mais il m'a demandé de vous remercier pour la zolie lettre que vous lui avez envoyé. Peut-être que cela suffira à le calmer. Peut-être..."

Faid Ex n'était de retour que depuis quelques minutes que déja il faisait son rapport au jeune elfe. Celui-ci avait attentivement écouté le messager.

"Ouais, super. C'est peut-être un gentil, finalement, ce monsieur ! J'espère que la situation ira mieux, parce que j'aime pas du tout la bagarre, moi.
Enfin tant qu'on m'embête pas.
Mais pour être sûr que la bagarre s'arrête, je vais envoyer un éclaireur pour mieux voir."

Suite à la demande de son gentil petit "Commandeur", Anirèn sorti sur la terrasse.
Elle lança trois longs sifflements et quaund Sphax son dragonnet chéri arriva elle l'enfourcha en lui dit "conduis moi vers cette foutue bagarre mon tout beau !"
Le dragonnet blanc pris son envol et, suivi de l'inévitable escorte de martinets, pris la direction du conflit !
. édité au tour 1948 par AnirenNoreaTavanic