Un homme revint quelques temps plus atrd à l'auberge, portant quelques affiches.
Il en tendit une à Sylonis, et en planta au clou, des dizaines partout:
"Il étais une fois, une idée bien tordue.
Dans un grand désert, gouvernés par des Dieux, vivaient des chauves-souris.
Animal vorace, et de peu de vertue, elles vivotaient, sucant le sang des betes.
Certaines embrassaient de grandes carrieres, mues par de vastes desseins,
D'autres, volages et paresseuses, se laissaient aller, parasites acidues.
Tuant leurs proies, et vivant pour la mort, elle apprirent rapidement à cotoyer la faux.
Faisant la connaissance du Seigneur d'Outre-Tombe, elle s'en firent une idole.
Devant le faucheur d'âmes, l'une d'elle tint à peu près ces fadaises:
«Ô Grand Chemosh, nous qui sommes sans maitre, demandons allégance,
En échange nous t'offrons, notre grande incompétence.»
Chemosh, attendri, leurs offrit sa pitié, et les chauves-sourie, s'en virent récompensées.
Elles prosperent quelques temps, fondant lignées, pondant marmots; mais perverties qu'elles sont, , de leurs longues stalagtites, elles finirent par chuter.
Haïssant L'Astre du jour, bourreau de leur supplice, elle tinrent concilibules, pour le mettre à bat.
Dans leurs sombres retraites, caves humides, et fosses putrides, elles mirent au point ensembles, leur stratégie sordide.
De son rayonnant autel, le Dieu dever sombrer, pour que Tenebres et haine, viennent ce monde infester.
Ainsi fut fait. Tout se passa autant que mal se peut, et les vampires des nuits, en furent tres satisfaites.
Elles fondirent une famille, qui chuta rapidement, lorsque l'une d'entres elles, chanta ce boniement:
«- Mes soeurs, depuis trop longtemps, nous vénérons Chemosh, le temps est venue d'avoir notre propre maitre.»
Elles s'inventerent alors, un dogme des plus cocaces, avec un dieu vampire, on ne peut plus fantasque.
De par leurs volontés, ces ailées peu locaces, créerent ainsi un dieu, à l'image de leur race.
Sur quelques parchemins, son destin est scellé, si elles les rassemblaient, viendrait funeste destin.
Mais de cette légende la fin n'est pas écrite, l'espoir est encore là, à vous de le faire vivre.
Imaginez donc, une fin plus juteuse, dont la morale finale, s'annoncerai plus heureuse:
«Il mourrut honteux et nu aucun infant»."