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11 Divinités

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enfin je crois ...

La genèse des dieux

« A l origine était le Grand Ordonnanceur. Son mal était l ennui. Il sépara alors la Matrice Originelle, extrayant la Conscience de la matière. A partir de la Conscience il façonna les dieux afin d avoir des compagnons.

De cette séparation naquit l Entropie : la Conscience n étant plus une, le désordre apparut. Car les dieux ne se satisfaisaient pas tous de leur nature purement spirituelle et certains tentèrent de s’accaparer la matière. Au cours de leurs luttes et de leurs tentatives de matérialisation ils séparèrent les quatre éléments, puis créèrent la vie en tentant de fusionner leur essence divine et la matière.

Comme les dieux étaient divisés, cette vie échappa bien vite à leur contrôle. Et les premiers êtres conscients commencèrent à écrire eux-mêmes l histoire du monde. Ce fut le début de l ère des légendes. »


Ainsi Saint-Broaz de la Révélation conta-t-il les balbutiements du monde quand la question fut posée de l’origine de chaque chose.

Le Grand Ordonnanceur s’était suffi à lui-même jusqu’à l’heure de la première heure. Il prit alors conscience qu’il était seul et l’ennui l’envahit. Il commença à compter pour lui-même le temps qui passait désormais. Et plus il y pensait, plus le temps se précisait dans son esprit, jusqu’à ce qu’il s’en détachât, par sa seule volonté.
Taps était né.

Mais le jeune dieu du Temps n’échappait pas au sort qui avait frappé son créateur, qui lui avait involontairement transmis son mal-être, l’Ennui.

Le Grand Ordonnanceur prit en pitié sa malheureuse création et décida de lui créer une compagne, qui le sortirait de sa mélancolie. Pensant à l’avenir, il se dit qu’il serait bon qu’un jour, ses enfants puissent créer eux-mêmes, il lui fit alors don de la fécondité.
Hécate était née.

La jeune déesse accomplit un temps la tâche qui lui était dévolue. Mais à force de prendre en pitié son étrange, désespéré et désespérant compagnon, elle finit par en tirer une émotion d’abord, puis un sentiment, tout particulier. Il la révulsait. Dans le cœur d’Hécate, se déposèrent les germes de la Haine à venir, née de la pitié, noble sentiment mêlé de mépris et de condescendance. Elle commença alors à harceler son protégé, tant qu’elle le pouvait, faisant tout ce qui était en son pouvoir pour le rendre malheureux, tant son inertie l’exaspérait.

Constatant son échec avec Hécate, le Grand Ordonnanceur attribua l’origine de son erreur à la séparation de la conscience, d’où était née l’Entropie. Il décida alors d’unir sa future création, qui devait prendre la place de la Pitié, à l’entropie, dans l’espoir que la fusion des deux en fît une conscience supérieure à celle des deux précédents. Mais la fusion ne se fit pas comme il l’avait imaginée, et la Compassion cohabita étrangement avec l’Entropie, régies toutes deux par une même conscience, sans qu’elles eussent cependant réellement fusionné.
Mizaire était née.

Celle-ci s’occupa longtemps de Taps, pansant les blessures que lui avait infligées Hécate, et qu’elle continuait de lui infliger. Sans se lasser, elle remplissait son éternelle mission, ne songeant même pas à renoncer. Puis un jour, la patience de Mizaire sembla arriver à son terme, longtemps la Compassion l’avait dominée, mais son autre penchant, qu’elle n’avait pas encore dévoilé, sommeillait en elle, depuis trop de temps peut-être. Cet autre versant de sa conscience s’éveilla alors en son coeur, et elle répondit à la Haine par l’Entropie.
Une lutte féroce et sans merci s’engagea alors entre les deux divinités, sans que l’une ne sût avoir le dessus sur l’autre. Privé de compagnie, Taps se laissa à nouveau envahir par la mélancolie.

Le Grand Ordonnanceur songea à confier Taps à un nouveau protecteur, mais il savait que lorsque Mizaire se serait calmée…Hécate harcèlerait de nouveau le premier-né. Il décida donc de créer un nouvel adversaire à Hécate, un qui saurait l’occuper, et laisserait Taps en compagnie de Mizaire et en paix.
Ainsi donc, Pêlor naquit.

Il restait cependant un problème à résoudre, il fallait qu’Hécate nourrît une haine pour celui-ci comme elle l’avait fait pour Taps. Il résolut donc de donner à Pêlor également le don de fécondité.

Mizaire avait calmé sa colère et s’en était allée se reposer. Ainsi laissée seule avec sa haine, Hécate se tourna à nouveau vers Taps, mais quelque chose d’autre attira son attention, elle sentit un nouveau pouvoir, qui lui ressemblait terriblement, trop à son goût sans doute. Ainsi elle commença à nourrir une haine chaque instant plus grande pour cet être qui semblait venir prendre sa place ; et sa colère finit par éclater, et une lutte infernale commença entre les deux.

Lorsqu’ils s’arrêtaient pour se reposer, Mizaire, pansait leurs plaies et les réconfortaient. Chacun dans leur coin, ils réfléchirent et arrivèrent à la même conclusion : leur combat n’aurait aucune issue tant que la Consolatrice les aideraient tous les deux.
Pour convaincre Mizaire de ne plus aider leur adversaire, ils confectionnèrent chacun un assortiment de pierres et métaux, tous plus beaux les uns que les autres. Ils arrivèrent en même temps devant Mizaire, et lui présentèrent leurs cadeaux, lui demandant de choisir lequel d’entre eux serait le seul à bénéficier de son aide. Mais les deux ennemis se ressemblaient trop, et leurs deux présents étaient identiques. Révulsée par l’ignoble choix que les deux divinités lui demandaient de faire, elle saisit leurs dons, et les jeta le plus loin possible.
Les joyaux se dispersèrent sur la surface du monde, et disparurent dans ses profondeurs, ainsi la richesse, rejetée par Mizaire, s’enfonça dans le désert.

Mizaire déclara que désormais elle n’aiderait plus aucun d’eux et que jamais elle ne s’embarrasserait d’aussi abominables et corruptrices choses que celles qu’on avait voulu lui offrir en échange de sa partialité. Elle laissa là les deux ennemis et s’en alla.

Se reprochant mutuellement l’échec de leur entreprise, ils partirent chacun dans leur coin et eurent la même idée pour ne plus avoir à se blesser. Ils tentèrent de façonner des statuettes à leur image.
Mues par leur colère et leur rancune, ils façonnèrent avec force et hargne une statue toute tassée et trapue qui ne ressemblait en rien à ce qu’ils voulaient faire. Agacés par ce second échec, ils prirent leur création respective et la lancèrent au loin. Ainsi débarrassés de cette statue et libérés de leur rancœur, ils reprirent leur ouvrage plus posément.

Et très vite, les deux divinités apprirent à créer de nombreuses statuettes qu’ils animaient grâce à leur pouvoir de fécondité, et ils s’en envoyaient des armées entières qui s’anéantissaient l’une l’autre aussi vite que leur créateur les façonnait.

Cette guerre dura et dura encore, et les deux divinités n’eurent plus d’autre pensée à l’esprit durant longtemps.

Si bien que pendant que les deux ennemis s’affairaient, que Mizaire se fabriquait de curieux objets qui émettaient d’étranges sons et que Taps s’ennuyaient en comptant les secondes, quelque chose s’anima au loin.

Hécate et Pêlor s’étaient débarrassés de leur première création en oubliant le don qui leur avait été fait par la Grand Ordonnanceur, car ils avaient mis tant d’émotion dans leur ouvrage, aussi peu réussi qu’il fût à leur goût, qu’ils l’avaient, malgré eux, fait exister. Les deux créations avaient chuté au même endroit, pour ne former qu’un seul amas de terre à la forme curieuse. La jeune créature, trapue et épaisse, se releva du sol, animée d’une étrange rancune dont il ignorait l’origine.
Laduger était né.

Seul au milieu de nulle part il marcha longtemps dans le néant et la solitude.
Il vit cependant, de longues secondes plus tard, un spectacle pour le moins étrange, des figurines toutes identiques qui se jetaient par milliers sur d’autres figurines, différentes des premières, mais également identiques entre elles. Elles se détruisaient les unes les autres, mais il en venait sans cesse de nouvelles…
Il chercha l’origine de ces armées, et il la trouva très vite.
Il observa les deux ennemis à l’ouvrage puis saisit la terre dans ses mains pour essayer de faire de même. Mais lorsqu’il baissa les yeux pour se concentrer sur son travail, il regarda ses paumes rugueuses et la terre desséchée, elles se ressemblaient tant. Il comprit alors d’où il venait.

Une première et dernière larme coula sur son visage, et tombant sur le sol, elle s’enfonça dans l’écorce craquelée du monde.

Il partit, blasé et éteint. Ses pas le menèrent au champ de bataille, là observant les créatures couleur terre, une idée lui vint à l’esprit. Il pourrait peut-être les convaincre que ce combat était vain, et qu’ils pourraient se retourner contre leur créateur, et ne plus être de bêtes esclaves. Il les interpella, criant du plus fort qu’il pouvait, mais les créatures ne réagissaient pas. L’entendaient-elles seulement ?
De nouveau blasé il regarda dans le néant et dit : « A quoi bon tout ceci…A quoi bon toutes ces créatures…si elles ne sont rien d’autre que la terre à laquelle elles retournent…»

Le Grand Ordonnanceur qui avait suivi cette étrange créature dés l’instant de sa naissance fut surpris de ces étranges paroles et une nouvelle notion lui vint à l’esprit, et elle impliquait beaucoup d’autres choses…
Il se plongea dans l’écorce du monde et récupéra la larme qu’avait versée Laduger, il prit un cheveux à la tête de cette divinité dont il émanait tant de pensées et d’idées surprenantes. Il réunit ces deux éléments, les posa prés de lui et dit : « Que l’existence inutile devienne Vie et que la pensée mécanique devienne Libre-Arbitre. »
Zérisphère était né.

La jeune divinité traversa le champ de bataille et pleura en voyant ces créatures sans âmes ni conscience.
Aussitôt les batailles cessèrent, les combattants se regardèrent, se dévisagèrent même. Ainsi interdits, il s’assirent sur le sol et continuèrent de se regarder.
Surpris que les combats cessassent si brusquement, les deux ennemis vinrent sur le champ de bataille. Ils furent effarés par le spectacle qui s’offrait à eux, de rage ils détruisirent leurs créations et s’en retournèrent trouver de nouvelles idées qui leurs apporteraient un jour la victoire.
Les âmes privées de leur corps erraient sans but, puis peu à peu se rassemblaient, collées les unes autres. Le Grand Ordonnanceur, qui comme à son habitude n’avait rien manqué des événements, descendit sur le monde, prit les âmes et les modela en une forme étrange et dit : « Va, tu seras l’ami des âmes égarées, tu créeras ton palais qui sera le leur, c’est toi qui les guidera vers le repos ou les tourments que leur vie passée leur fera mériter. »
Chemosh était né.

Et dés lors plus rien que ne fissent naître les dieux et qui fût pourvu d’une âme ne fut immortel.

Dans les temps qui suivirent, ce que certains mortels appellent aujourd'hui à tord ou à raison, une bréche spatio-temporelle s'ouvrit dans l'univers, et une créature qui fut par la suite nommée dragon en sortit. Les autres divinités l'accueillirent parmi elles sentant qu'elle était également d'essence divine, son nom était Dragony, et elle donna son nom à toutes les créatures qui lui étaient apparentées aux yeux des mortels.
Bien plus tard lors de l'ouverture d'une autre brèche, un autre dragon, plus puissant, nommé Mystara vint, et combattit de nombreuses décenies durant Dragony, jusqu'à ce qu'il quittât ce monde, pour retourner dans le sien.
Bien que Mystara, tout comme Dragony avant elle, fut toujours admise parmi les dieux comme étant des leurs, ses apparitions parmi eux furent rares et elle ne siégea jamais vraiment à leurs côtés.

Cherchant toujours de nouvelles armes, Pêlor eut l’idée d’utiliser la lumière, il ramassa une pierre sphérique très brillante y enferma la Lumière, ainsi plongés dans la Ténèbre, de nombreux dieux se demandèrent ce qu’il se passait et cherchèrent une source de lumière. Leurs pas les conduisirent tous, même Hécate, devant Pêlor et son étrange invention. Quand celui-ci vit son ennemie, il leva le poing qui serrait la pierre lumineuse et en libéra l’énergie sur Hécate.
Hécate hurla de douleur, le rayon de lumière la frappa même avec tant de violence qu’un morceau de chair carbonisé tomba au sol.
Mais la déesse n’avait pas dit son dernier mot. Tandis que Pêlor s’enfuyait ravi de cette première victoire, Hécate jura qu’elle noierait Pêlor dans l’ombre et l’éliminerait lui et sa lumière.
Pêlor s’éloignant, la Ténèbre se fit autour des dieux, Hécate ramassa une sphère argentée qui avait autrefois fait partie de son présent à Mizaire, rassembla la Ténèbre autour d’elle et dit ces mots : « Puisque Pêlor veut garder la belle lumière pour lui, nous éclaireront la nuit d’une pâle lueur et ne plongeront le monde dans la Tenebre qu’une fois par mois. »

Et ainsi fut-il fait, Hécate se mit en chasse de Pêlor, et il se mit en chasse d’Hécate, sans qu’aucun des deux ne parvînt à rattraper l’autre, faisant ainsi se succéder le jour et la nuit.

A la faveur de la nuit et de sa pâle lueur, Mizaire retrouva la chair carbonisée tombée d'Hécate lors de l'attaque de Pelor. Elle le ramassa et partit se cacher. C’était sans compter sur Laduger et Zérisphère, qui chacun dans leur coin avait observé le manège de Mizaire, et avait entrepris de la suivre.
La Consolatrice sentit que toute vie n’avait pas encore abandonné ce fragment hécatien, tandis qu’elle se demandait ce qu’elle pourrait bien en tirer, son attention se porta sur deux formes qui l’observaient dans la pénombre, elle leur fit signe d’approcher.
Les deux jeunes divinités se joignirent à elle.

Ils discutèrent longtemps autour de morceau de chair carbonisé, laissant le jour et la nuit se succéder de nombreuse fois, quand Laduger eut une idée, pétrissant la terre de ses mains, il façonna une grande statue, faisant appel à sa créativité et à son imagination pour que cet être ne ressemblât à aucun existant déjà. Il laissa une cavité dans la poitrine, où Mizaire déposa la chair palpitante et Zérisphère donna l’étincelle de vie à ce curieux assemblage.

Il n’y eut d’abord rien, puis la surface du corps rougeoya lentement, puis s’embrasa soudain. Il se leva, rependant une lumière incandescente dans la nuit tombante.
Loki était né.

Hécate qui avait observé la scène fut outrée que l’on puisse éclairer ainsi la nuit sans son aide, laissant la Lune se déplacer d’elle-même, elle descendit prestement au milieu de ses confrères divins.
Alors qu’elle s’apprêtait à attaquer cette nouvelle source de lumière, sentant l’Entropie monter en elle, Mizaire se jeta sur Hécate, Laduger ramassa une pierre à la forme allongée et se jeta à son tour dans la mêlée, assénant de violents coup à la déesse de la Nuit.

Le Grand Ordonnanceur qui avait d’abord était amusé par la nouvelle création de ses enfants, fut terrifié de voir combien ce combat était inégal, et combien l’absence d’Hécate dans le ciel nocturne permettait à Pêlor de gagner du terrain, rendant les nuits de plus en plus courtes.
Il décida qu’il fallait rétablir l’équilibre et conçut un puissant guerrier qui saurait rendre la justice divine le plus efficacement possible et se rendre garant de l’équilibre du monde.
Jhaampe était né.

Le combat à nouveau équilibré, les bélligérants se trouvèrent dans une impasse, la lutte n'en finirait jamais, exténué il se calmèrent enfin, Hécate regagna sa place auprés de la Lune, Laduger partit se reposer dans une caverne à l'écart, Mizaire s'en alla panser ses plaies au calme, suivie de Loki, intéressé par la double personnalité de cette déèsse.

Les choses ayant retrouvé leur ordre normal, Jhaampe s'assit sur une pierre, contemplant le monde qui l'entourait, attendant que l'Equilibre fut à nouveau rompu pour le rétablir.

L'univers avait presque retrouvé le calme originel, et très vite, le Grand Ordonanceur le trouva ennuyeux, rétablissant sans cesse l'équilibre, Jhaampe en était quelque peu responsable, même si si'l ne faisait qu'éxécuter la mission qui lui avait été confiée. Pour rompre la monotonie, et qu'il y ait de temps à autres quelques incartades chez les dieux, le Grand Ordonanceur prit un fragment d'Entropie d'un côté et un fragment de conscience de l'autre, il les laissa tout deux choir sur le monde.

Une étrange conscience entropiste au possible naquit ainsi tandis qu'un autre entité mue par la seule notion d'ordre s'animait.
Yogi et Chronos étaient nés.


A peine le premier était-il arrivé, qu'il fut troublé par un objet qui dépassait du sol, qu'il le ramassa. C'était une des pierres qu'avait délaissé Mizaire, longtemps auparavant. Yogi la trouva belle et se dit qu'il faudrait en trouver d'autres.
Ainsi commença l'existence de Yogi, une âme chaotique souvent motivée par l'appât du gain.

Quant à Chronos, il parcourut le monde, aidant à l'occasion les dieux qui avaient besoin de lui, sans au début se soucier qu'ils étaient bienveillants ou malveillants, tant sa loyauté et sa bonté envers et avec les autres était grande.

Par ailleurs, le Grand Ordonanceur trouvait que ce monde, uniquement fait de terre et rocs, avait quelque chose de terne et triste. Il ramassa au sol les larmes que Zérisphère avait fait couler lorsqu'il avait découvert l'horreur des combats, il les concentra dans sa main et les fit pleuvoir sur le monde, ainsi la pluie tomba pour la première fois, formant lacs et rivères de par le monde.
Ilya était née.

Pour faire partir de ses mains les dernières gouttes d'eau qu'il restait, le Grand ordonanceur souffla fort sur elles, emportant l'eau et son souffle parcourant le monde, ainsi la première tempête balaya l'écorce du monde.
UrdzBaal était né.

De son côté, pendant ce temps, Zérisphère essayait de façonner de nouvelles créatures, mais il manquait d'inspiration et ne parvenait à créer quoique ce soit de vraiment original, se souvenant de l'habileté légendaire de Laduger, il partit à sa rencontre.
Lui ayant expliqué son projet, Laduger fut tout de suite intéressé, il commença alors à façonner des figurines de toutes sortes et toutes formes.
En premier il en fit qui ressemblaient au dieu, à la forme allongée et aux traits fins, ainsi furent créés les elfes, pendant ce temps, Zérisphère sur les conseils de son comparse, façonnait d'étrange créatures inanimées et immobilisées dans le sol, ainsi naquirent les arbres. Il en fit des forêts entières, auxquelles il fit don de la vie.
Laduger dit que ses premières créatures peupleraient les forêts.

Il continua son ouvrage, se disant qu'il pouvait se permettre d'en faire à son image, il fit de petite figurines, robustes et trappues. Ainsi créa-t-il les nains. Voyant l'amas de pierres dont il se servait pour créer ses figurines, il se dit que la montagne comme il la nomma, serait leur demeure.

Ainsi conçut-t-il une à une les créatures du monde.

Pendant ce temps, Loki et Mizaire discutait sans cesse, elle lui apprit l'histoire du monde depuis ses origines, il écoutait attentivement, toujours avec la même vivacité. Quand lui fut contée toute l'origine du sempiternel combat entre Pêlor et Hécate, il se sentit étrangement plus proche d'Hécate que de Pêlor, bien que celle-ci eût cherché à l'anéantir alors même qu'il venait de naître.

Un jour qu'il avait laissé Mizaire pour aller observer travailler Laduger et Zérisphère, profitant que les deux artisans avaient le dos tourné, il prit deux statuettes d'elfes dans ses mains et s'en alla discrétement.

Mais lorsqu'il les déposa au sol, l'incandescence permanente de ses paumes avait noirci les deux figurines, quelque peu honteux, il les cacha et retourna auprés de Mizaire comme si de rien n'était.

Ils allèrent rejoindre Laduger et Zérisphère pour voir où en était leur ouvrage. Tandis qu'ils les regardaient travailler, Taps qui s'ennuyait, vint leur rendre visite et fut émerveillé par leurs créations, et en même temps attristé de n'avoir pas pu faire aussi bien lui-même, et aussi sachant que toutes ces créatures, encore inanimées, seraient victimes de l'usure du Temps, et qu'il en serait responsable.
Voyant arriver une nouvelle dépression dans les yeux du Premier-né, Mizaire saisit deux figurines au hasard et les lui tendit, lui disant qu'elles avaient été conçues spécialement pour lui.
Laduger approuva, comprenant qu'il fallait rassurer le Temps. Taps les prit dans ses mains, émerveillé à nouveau. Il jura que pour ces deux créatures le temps passerait différement, et qu'elles parcoureraient le monde éternellement, sans que rien ne puisse les anéantir.
Chemosh qui passait par là hésita à intervenir en rappelant que toutes les créatures étaient vouées au trépas, mais se retînt, se disant que ce n'était pas deux créatures immortelles qui à elles seules changeraient le destin du monde.
Taps les déposa au sol, et Zérisphère les anima. La première, un petit garçon, qui aurait sans doute dû être humain, regarda autour de lui et trouva le monde amusant, la deuxième, à quatre pattes, recouverte d'une épaisse toison blanche et laineuse, observa le monde à son tour, et le trouva parfaitement hilarant. Le petit garçon monta sur son dos, et ils partirent à travers le monde s'amusant de tout ce qu'ils croisaient.
Voyant le monde d'un regard neuf, Taps s'en amusa enfin, et l'Ennui fut vaincu, pour un temps du moins.

Laduger et Zérisphère animèrent une à une leurs autres créations et les dispersèrent sur le monde, qui fut bien vite peuplé. Seulement les grandes et majestueuses sylves qu'avaient créées Zérisphère furent très vite amoindries, car de nombreuses créatures, intelligentes pourtant, tranchaient arbre aprés arbre pour se chauffer, construire d'étranges abris en tout genre.

Vexé que ses propres créations ne respectent pas d'avantage son travail Zérisphère prit un des arbres qui restaient encore debout dans une sylve dévastée, et lui prêta une partie de son essence divine. L'arbresgrandit et devint immense, deux grands yeux s'ouvrirent dans son écorce. Il vit alors la Nature, ainsi blessée par les êtres doués de langage.
Ent était né.
Il décrocha des graines qu'il portait dans sa ramure et les planta dans le sol. Aussitôt des créatures se levèrent, aux formes d'arbres mais possédant eux aussi des yeux, et des branches s'apparentant plus à des bras. Il déclara qu'ils seraient les gardiens des forêts du monde et qu'il ne laisserait plus de tels actes se reproduire.

Ainsi pour la dernière fois, Zérisphère fit acte de création.

Tout semblait aller pour le mieux quand un jour, un nouveau conflit éclata entre les dieux. Loki désirait se réconcilier avec Hécate, car il savait qu'il était sa propre chair, sachant qu'elle s'était sentie baffouée qu'on ne la consultât pas pour peupler le monde, il avait donc pris ses figurines noircies et s'en était allé les lui offrir en gage d'amitié, elle les anima, et les posa sur la surface du monde.
Ansi naquirent les drows, dans la nuit, éclairée par la pâle lueur lunaire.

Pêlor eut vent de cette rumeur et lors de son passage il vit les créatures de sa rivale. Il fut très amusé, et décreta que ces créatures « amies de la nuit » seraient plus sensibles que les autres à sa lumière. Et il en fut ainsi et les drows souffrirent le martyr de cette lumière dont ils n'avaient pas l'habitude. Sentant la souffrance de ses créatures, plutôt que de continuer normalement son cycle quotidien, elle fit volte face, gardant la Lune avec elle, et fila à la rencontre de Pêlor. Lorsqu'elle comprit ce qui se passait, elle engagea une nouvelle lutte féroce contre son ennemi de toujours.

Les autres divinités observaient horrifiées le spectacle qui se déroulaient dans le ciel, où se mélangeaient l'ombre et la lumière de manière surnaturelle et étrange. Pêlor frôla le sol du monde, manquant de le carboniser, mais sût se redresser juste à temps.
Inquiet, Laduger partit verifier que le peuple des nains était toujours bien à l'abri sous les montagnes. Chronos mit une cité entière sous les paumes de ses mains jointes pour la protéger, Zérisphère affolé, ne savait pas quoi faire, il suggéra à toutes les créatures de se réfugier sous terre. Ent était terrorisé, les arbres ne pourraient pas s'enfuir eux, ils étaient prisonniers de l'écorce terrestre et n'en pouvaient bouger. Les dieux cherchaient une solution quand Ilya proposa d'attendre le dernier moment, et si jamais Pêlor touchait le sol, elle ferait pleuvoir sur les forêts, UrdzBaal quant à lui ferait souffler le vent sur elles de sorte qu'il en éloigne l'incendie et elle mettrait ses rivières et ses lacs en crue pour éteindre le brasier. Ent ne trouva pas cette proposition très efficace, mais comprenant qu'il n'y en avait pas d'autre, il s'y résolut. Mizaire se contenta de murmurer à Loki que cette destruction du monde apprendrait peut-être aux mortels que la matière n'est rien.

Et ce qui devait arriver, arriva, Hécate fracassa le crâne de Pêlor avec la Lune, sonné, il tomba sur le monde qui s'embrasa. Ilya Urdzbaal qui avait vu sa chute, l'avait anticipée de quelques instants et put sauver ainsi quelques arbres de ci de là.
Taps descendit affolé sur le monde et chercha ses deux protegés qui illuminaient son âme depuis leur arrivée. Il ne les trouvait pas et sentait l'ennui lui revenir, quand, dans l'épais nuage de fumée grise qui recouvrait le monde, une silhouette à la forme étrange se découpa. Sortant du brouillard, un individu chevauchant un mouton passa devant les dieux continuant sa route en sifflotant, sans qu'aucun des deux n'eût la moindre trace de brûlure. Taps fut rassuré et encore émerveillé, il retourna compter le temps, à nouveau débarassé de son ennui.

Lorsque le nuage fut dissipé par les vents, les créatures ressortirent toutes des sous-terrains. Sauf les nains qui se plaisaient dans leurs montagnes pleines de richesses, et les drows qui s'étaient malgré eux retrouvés prisonniers de l'entre-sol où ils seraient confinés de longs siècles durant par les peuples alliés de la lumière.

Pêlor était remonté dans le ciel, un immense désert recouvrait à nouveau le monde, seuls quelques endroits demeuraient boisés, ou irrigués par quelque ruisseau miraculé, et les êtres doués de parole refirent leur monde et leurs cités comme ils pouvaient dans le désert hostile.


Les dieux, considérant que la création était terminée, montèrent au firmament, faisant le serment qu'aucun ne respecta, de ne plus ingérer dans les affaires des mortels et de les laisser livrés à eux-mêmes...🕬

Ilya Urdz Baal

Theia enfanta Urdz Baal et fit de lui le Dieu des Vents. Puis elle donna naissance à Ilya et lui accorda le Royaume des Eaux. Mais Ilya n en était pas satisfaite... Elle dit : Mère, pourquoi Me donnes Tu le domaine des Eaux ? Ici, dans ce désert, nul eau ne peut rivaliser avec les vents... Mais sa prière resta sans réponse, sa voix ne trouva nul écho.

Alors Ilya tua son frère et absorba son essence divine, devenant ainsi Déesse des Eaux et des Vents. Mais son acte ne devait pas rester impuni. Ilya fut jugée, et condamnée à vivre dans un milieu qui n était pas le sien, sous terre. Là, elle mesura la portée de son geste et entrevit le mal qu elle avait fait. Alors elle se repentit et ses larmes coulèrent, ruisselèrent, formant rivières, puis lacs, puis océans ! Et ces perles divines continuaient de rouler...



Mais une autre présence se formait en l esprit d Ilya. Urdz Baal, descendu aux Enfers après sa mort, avait recouvré son ancienne puissance. Plein de haine et de rancoeur, il avait absorbé la puissance de Seigneurs Démons, et avait pris possession du corps de sa soeur... Alors les deux divinités devenues Une se livrèrent une lutte incessante, mais lorsque l une parvenait à dominer sur l autre, ce n était que temporaire, et l autre finissait toujours par refaire surface. Aujourd hui, Ilya Urdz Baal est tantôt Dieu Noir, tantôt Déesse Bleue, homme et femme, rancoeur et miséricorde... Jamais l un des deux ne parvient à dominer sur l autre de manière définitive.



Urdz Baal : Thyr 1 : 14, paroles d Urdz Baal Ma chère soeur, Ma tendre et douce amie, à travers Toi Je reviendrai et la fin de toutes choses sera annoncée...


Urdz Baal, Dieu Noir et maléfique, est le Dieu de la Terre et du Sable. Il n est que rancoeur, désir de vengeance, haine et colère aveugles... Il s abreuve du sang qui filtre à travers le sable et en tire sa puissance, comme de la souffrance des habitants de ce monde.



Ilya : Genn, paroles d Ilya Je suis Ilya, Maîtresse des Pluies, Reine des Ondes, Déesse des Vents et des Mers... Je suis la Vie. Par Moi tu es venue au monde, Par moi tu vis. Quand tu seras prête, quand tu auras accepté ce que tu fus et ce que tu es, tu reviendras vers Moi... Alors tu adoreras la Vie, et la Paix reviendra en toi...


Ilya, Dame Bleue, Déesse féminine aux cheveux bleus, à la beauté surnaturelle, règne sur les Eaux et les Vents. Elle est Vie, Repentir, Miséricorde, Pardon. De ses larmes se sont fondés les mers et les océans... Rien n est plus important pour elle que le respect de la Vie de tout être vivant. Et chaque fois qu Urdz Baal sème la mort et la souffrance, les larmes d Ilya coulent...

Le troisième jour du solstice d été, Thyr partit se recueillir seul dans le désert. Là, alors qu il tombait de soif et de fatigue, le dieu Urdz Baal s adressa à lui et lui conta son histoire. Peu de temps après, Ilya, sa soeur, son double, sa moitié apparut à Genn dans toute sa puissance et toute sa beauté. Ils comprirent qu Ilya et Urdz Baal n étaient qu un, un seul et unique dieu, masculin et féminin à la fois, Dieu du Sable et Déesse des Eaux et des Vents, se livrant une bataille continuelle...



Voila differents Cultes associes ou interpretes par les fidèles:

-Le Culte de la douleur:Urdz Baal est aussi le dieu de la douleur, faire souffrir les autres est un moyen de le satisfaire. Sacrifices et tortures sont monnaies courantes parmis les adeptes de ce culte.

-Le Culte de Baal: Cette branche du culte de Urdz Baal adore Baal le demon dont Urdz absorba l'âme et l'esprit lors de son sejour aux enfers, c est un culte de psychopathes sanguinaires rzliasant de nombreux rituels ayant pour buts d'incarner des démons dans des corps de macchabés.

-Le Culte de Ûr : Culte croyant que Urdz est un dieu exterminateur de demons donc il faut erradiquer le mal sous toute ses formes, il s'agit d'une sorte de confrérrie de répurgateurs luttant contre les démons, et contre leur incarnations.

-Le Culte de la Tortue Borgne: Culte croyant que lorsque Urdz Baal n est pas dans le corps d Ilya il se refugie dans le corps d une tortue borgne. Le prophète Thyr se déplace toujours en présence d'une tortue borgne sur son épaule.

Le Culte de l Absorption:Culte croyant que Urdz Baal doit etre un dieu unique et doit pour s'imposer absorber tous les autres dieux par un rituel de Dominion.

Le Culte de la Mère: Culte qui prie parallelement Theia comme la déese mère.



Ecrit par Genn, d'apres une idée originale de Genn et de Thyr.🕬

L'Empire de Taps: Erzalith

Lorsqu’un petit matin, un minuscule elfe à la chevelure de feu vint frapper à la porte de l’Ordre Blanc des Hospices de Taps, ligue réputée à l époque, le Désert lui-même ne se douta pas de l ampleur de l’évènement auquel il assistait.
On aurait du s’estomaquer, crier au miracle ou lâcher son sandwich saumon fromage de surprise ; et pourtant, on se contenta d un souffle de vent et d un silence absolu…rien d extraordinaire pour un désert.

Pourtant Erzalith, un apprenti médecin tapsien, venait de faire ses premiers pas sur le sol d’Adept.
Il en fit évidemment beaucoup d autres, mais apparemment la logique veut que seuls les premiers soient cités, ce qui peut paraître normal vu la quantité de pas qu il fit durant sa vie, ce qui représente un nombre assez imposant….mais je m’égare.

Accepté rapidement par l’Obht, le petit elfe y appris très rapidement le gratifiant métier de médecin, et se consacra de longues années durant au bonheur et à la prospérité de cette ligue.
Il chercha des médocs, pria, dormit, tenta de sauver son frère Shugga de la damnation, dormit encore, tenta de convertir la populace à l amour de Taps, et se fit un nombre considérable d amis.

Pétris des idéaux de non-violence, il soulagea de la douleur de nombreuses personnes a travers le désert, sans jamais attendre de récompense d aucune sorte. Enfin, peut être en attendait il une, mais de source sure, on ne lui en donna jamais.
Il apprit durant ces joyeuses années l’humour, la bonne humeur, l amour des autres et surtout celui de Lisle, la Grande Pretresse de Taps.
Mais l’Obht n’était pas assez puissante pour l objectif qui était le sien : maintenir la paix.

Ce fut en rejoignant les Gardiens, véritables protecteurs du désert, qu il prit véritablement son envol.
On le vit sur tous les champs de batailles, partout où la souffrance régnait en maître, pour la dissiper à grands coups de phrases d une naïveté absolue, quoique rafraîchissante.
Il soignait, l alliance hécato chemoshienne pestait, et tout les méchants du désert couraient la hache à la main derrière lui pour l’opérer à vif, courroucé qu ils étaient de se faire chaque fois avoir de la même manière, à la dernière minute.

On ne put jamais prouver qu Erzalith aie eut un rapport avec l animosité qui naquit vis à vis des médecins présent sur un champ de bataille, mais si c était le cas, il aurait une lourde responsabilité face à l histoire…

Nombreux furent ceux qui admiraient ce courage et cette foi a toute épreuve, et bien plus nombreux encore furent ceux qui s arrachèrent les tympans pour arrêter de l entendre parler de Taps.

Les gardiens connurent des hauts et des bas, et finalement fusionnèrent avec une partie des Paladins des Terres du Sud pour former une super puissance.
L’Empire !

Eminence grise de la cour impériale, le Tapsien manipula…euh non…suggéra bien des projets à son Empereur de chef, Zorro Ier, et ils furent tous couronnés de succès.
Certains commencèrent à dire que l elfe était un chouia manipulateur…mais les mauvaises langues sont nombreuses dans le désert.

Quand Walach Ier monta sur le trône (littéralement, le trône était grand, et Walach était nain) on ricana sournoisement face à un pareil homme de paille.
On braqua Pern avec violence et sauvagerie, et l Empereur ne prononça pas un mot contre ce groupe de ligués menés par un petit elfe a la chevelure rouge feu, étrange étrange…

On mit la raclée du millénaire a l armée templière, pourtant Walach premier ne dirigea pas les troupes, non non non, ce fut un petit elfe tapsien qui s en chargea.
Bizarrement….

Et quand Walach premier abdiqua (ou fut poussé hors du trône, comme vous voulez)…
On nomma le Médecin, déjà rédacteur du seul média de propagande de l empire, au poste de….au poste d Empereur, justement.
Coïncidence ?


Le règne de l Empereur Erzalith Ier commença sous le signe de la paix, avec un rasage intégral d’Eclat de Lune, une des ligues hécatiennes les plus puissantes de l’époque.
Mais les meilleures farces ont une fin.
Le bloc hécatien entier se souleva en une déferlante tellurique colossale qui vint frapper l Empire de plein fouet.
Même la puissance militaire de cette grande nation ne sut pas y faire face, et les défenses tombèrent.

Erzalith ne se laissa pas prendre vivant,…on le retrouva un petit matin dans un temple de Taps, l air serein, et les veines tranchées.
Et ce jour la, le désert s estomaqua, cria au malheur, et lâcha son sandwich.

Car il savait lui, qu il avait perdu son plus grand tapsien, et son meilleur naïf.


Mister K.🕬

Loki

Dieu du Feu et de la Malice

Loki est à l'image du feu, ambitieux, prêt à tout consumer pour entretenir sa propre puissance et atteindre ses objectifs.

Voilà ce qui s'approche au mieux du peu de certitude que les croyants possèdent concernant l'un des Dieux les plus mystérieux du Panthéon d'Adept.

Loki manipule, assassine ou protège selon que cela sert au mieux ses desseins, et les scrupules qui auraient pu l'habiter un jour ont été réduits en cendres il y a de cela fort longtemps: "honneur" et "fierté" sont des termes qu'il n'emploiera que pour se jouer de ceux qui y attachent une méprisable importance.

L'assouvissement de ses désirs ne sera pas le fruit de la brutalité, mais du maniement des éléments qui l'entourent, pensants ou non.
Des outils, voilà ce que lui sont le monde et ses richesses, et parmi ceux-ci, ses favoris ne sont autres que les Adepts, et davantage encore ceux qui lui rendent le culte: beaucoup plus dociles.

L'intelligence, démente, dont il est l'avatar, mêlée à une ambition sans fin ne lui promettent qu'une éternelle insatisfaction... Loki EST pour ce qu'il recherche... pour ce qui l'attise... mais quoi?

Les suppositions à ce sujet sont affaire de mortels... le Dieu sait, lui, que l'existence ne se définit pas par le but mais par la tentative d'accomplissement du but. Il est par ce qu'il fait. Et si rien ne devait lui résister, si l'univers entier, docilement venait nourrir sa flamme, elle périrait, et lui avec, dans l'inanition et le manque de combustible...

Ainsi, en cette époque qui est la notre, certains prêtent l'ardeur de ses flammes à la résistance qu'oppose Hécate à ses avances courtoises.
Admettons. Mais ne serait-ce pas là qu'un moyen vers un autre but... ou plutôt... vers un autre moyen?

Loki ne peut-être être ni défini, ni prévu.

En revanche les Adepts qui vénèrent son nom le peuvent eux... et si, en groupes ou solitaires, ils adorent le Dieu de la malice, ce n'est que pour trois raisons possibles:

La première est le respect qu'impose le machiavélisme et la diabolique intelligence du Dieu trompeur, et la reconnaissance, dans l'existence du Dieu, de sa propre philosophie.

La seconde est la convoitise des présents de Loki, dont on tient pour sûr qu'ils sont rares et jamais gratuits, mais également qu'ils sont extrêmement précieux, et souvent l'explication du succès d'une entreprise qui paressait de prime abord vouée à un échec certain...

La troisième, c'est qu'ils ont été victimes d'un gourou lokien peu scrupuleux, et qui n'a pas hésité à leur mentir pour les rattacher au culte, servant ainsi tout à la fois ses propres intérêts et ceux de sa divinité.

Pour toutes ces raisons, on trouve dans les rangs de ses adorateurs un grand nombre de joueurs, de voleurs et d'assassins, dont il est considéré comme le protecteur, d'ambitieux de toutes sortes, de philosophes... et de naïfs abusés.

Les Elfes Noirs, dont on raconte qu'il fut le tuteur et Hécate la destinataire, lui vouent également en grand nombre le culte.

SYMBOLES:
Les dés: dont il est tenu pour le créateur, de même que les jeux de société d'auteur inconnu et dit-on, de l'humour.
On prétend qu'il est l'inventeur de cette blague désopilante et bien connue: L'histoire de Paf le fennec.
...que je ne peux me retenir de vous raconter ici:
C'est l'histoire de Paf le fennec qui essaye de traverser la dune quand une caravane passe et PAF! Le fennec!
Tordant non?

Le feu: qui symbolise sa féroce ambition.

L'Araignée: qui symbolise sa machiavélique intelligence et sa cruauté... on raconte que lorsqu'il découvrit cette ingénieuse créature et le piège de sa toile, il la plaça au firmament (cf: "le Zodiaque Adeptien", "La Constellation de l'Araignée").

Le Poignard: qui est l'arme des traitres par référence, et celle des assassins. Il représente son absence totale d'état d'âme. 🕬

Zérisphère

Zérisphère est un humanoïde pouvant prendre l'apparence de n'importe quel être vivant, qu'il soit animal ou humain.

Zérisphère porte autour de sa ceinture plusieurs sacs.
L'un d'entre eux contient des graines afin de planter la vie et semer les récoltes, l'autre sac contient de la terre fertile.

Il dispose d'eau bénite favorisant la vie qui se trouve dans une grande cruche portée sur son dos.
Il porte aussi un arbre dans sa main droite, et cet arbre a donné naissance au premier arbre d'adepte.

Cet arbre donné en cadeau par Zérisphère à ses premiers fidèle a nourrit la légende de l'arbre du Renouveau, l'arbre de la vie, dont la République Nomade possède une branche et qui d'après la légende serait le premier arbre d'adept, du moins le plus magique et unique.

Il parait qu'une simple branche de cette arbre ou rameux peut pousser dans n'importe quel sol du désert. Cette branche symbolise la vie et la force de la vie sur les contraintes et les adversitées de la vie.

De plus Zérisphère est la divinité qui défend la vie sous toutes ses formes en passant par les monstres et par les plantes. Et cela est valable du plus petit au plus grand des êtres vivants.

Il se pourrait que Zérisphère sacrifie quelques êtres vivants afin de préserver la vie ainsi que ses descendances. Il est pour ainsi dire le gardien de la continuité de la vie, même si quelques fois il doit sacrifier des êtres vivants pour permettre à une majorité dêtres vivants de survivre et ainsi de permettre à d'autres êtres vivants de naître dans le future.

Demeter le grand prêtre tristement disparu de la République Nomade (ligue vénérant Zérisphère) disait de cette divinité:

Zérisphère est le dieu de la vie


Il est le dieu de toute forme de vie de la plante jusqu'aux monstres en passant par les humains, les elfes et les autres races.

Nous avons découvert peu après nôtre construction que notre ville était construite sur un lieu sacré.

Il y a bien longtemps un village vivait là jusqu à ce qu une grande maladie encore inconnue vint s'abattre sur eux.

Il est raconté qu un humanoïde étrange qui mélangait beaucoup de forme de vie les sauva.

Ceci n'était qu une légende mais l'apparition soudaine de ce même humanoïde nous surprit tous.

Quelque fois il apparait pour aider mais d'autres fois ceci est pour sauver car une catastrophe va arriver.

Même s'il rassemble aussi en lui de l'ogre et d'autres monstres il aime la vie mais serait prêt à l'enlever si cela peut en sauver plus.


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Chronos

Pimento_Warrior
Chronos est une divinité qui peut apparaitre dans les rêves de ses fidèles.
Il est le maître du temps et il sait conseiller ses meilleurs éléments afin qu'ils atteignent la perfection dans l'art de la chevalerie et la maîtrise du temps afin de faire tourner un évènement difficile en faveur de ses fidèles.

Un chevalier de Chronos raconte son expérience avec la divinité des chevaliers:

Un soir lorsque je rêvais, Chronos m'est apparu et j'ai vu un esprit de grande taille , aux épaules larges portant une armure en or. Cet esprit portait une hache dans son dos et sur le métal de la hache était forgé une scène le representant en train de repousser une dizaine de ses détracteurs.

Et sur son flanc gauche, une longue lame d argent dont la garde est serti d'or et de pierres précieuses, sur la lame est inscrit en caractere elfique "La lame de Chronos pourfendra le mal".

Ces deux armes sont le symboles même de son instinct chevaleresque exemplaire .

Dans la main gauche de cet esprit, on pouvait y voir un grand sceptre de bois blanc sur lequel sont sculpté une des nombreuses priéres qui sont dédiés à cet esprit , le tout surmonté d une horloge d'or aux aiguilles de diamant qui symbolise son influence sur l'écoulement du temps.

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Mystara

Ecrit de Thelvin Milanckrit, 1er prêtre de Mystara

(cet écrit fut retrouvé dans le sanctuaire de Pern et fut daté de 700 ans Av Gorgu)



Un jour que je marchais à la recherche d’un raccourci que jamais je ne devais trouver. Je pensais qu’il serait plus agréable de faire ce chemin à dos de dragon. Quand soudain, un immense dragon à trois têtes m’apparut, sur le coup je pris peur et j’allais m’enfuir lorsqu’il se mit à parler alors ma frayeur se dissipa et je me mis à l’écouter.

Il me dit :

« Je suis Mystara, déesse suprême des Dragons, j’ai senti dans tes pensées que tu considères mon peuple comme de simple monture, sache que les dragons sont de grands érudits et qu’il existe une nation Dragon avec des lois décidées par l’assemblée, cette assemblée est constituée des plus sages dragons de chaque famille.

Les dragons que tu peux rencontrer sont en générales des renégats qui ont bafoué nos lois car la majorité des dragons ne se mêlent pas aux Hommes. Donc si un jour tu veux chevaucher un dragon, il te faudra devenir son ami et pour y arriver il te faudra beaucoup de patience et de savoir car les dragons ne donnent leurs amitiés qu’à des érudits. »

Après une dizaine de minutes de silence, où tout en m’observant, Mystara semblait réfléchir. Elle me dit :

« Tu as l’air d’avoir des qualités intéressantes pour un Homme, si tu es prêt à faire certain sacrifice, je pourrais t’aider à rencontrer la nation Dragon. Oui, si tu es d’accord, je suis prêt à faire de toi mon premier Homme prêtre, ainsi tu créeras un lien important entre les Hommes et la nation Dragon. »

C’est ainsi que fut créer l’Ordre Draconique qui vénère Mystara la déesse suprême des Dragons.

Mystara n'est ni bonne, ni mauvaise, mais loyale.
Elle veille sur ses enfants en tout point de ces terres.

Les dragons maîtrisent l'ensemble des éléments, l'eau par les dragons de mer, le feu par la foudre du dragon, l'air par son vol majestueux, la terre car de la viennent ses fils.



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Yué

Yué...
Dieu des Mystères...
Dieu des Illusions...



Aux origines incertaines, Yué ne fût jamais reconnu en tant que dieu par ceux-ci…
Manipulant l’essence que versèrent les dieux sur le monde, Yué n’était que conscience au sein de ces essences…

Il ne se manifestait sur les terres qu’à travers illusions et apparitions…
Et le premier fût Hypnos…
Yué lui enseigna comment l’essence que les dieux déversèrent prit forme…
La forme de 7 Lunes…
L’Eau des larmes de Zérisphère…
Le Feu de la lumière de Pêlor…
La Terre du puissant Laduger…
L’Air du souffle d’Urdz Baal…
Le Sacre de l’origine de Taps…
Les Ténèbres de la sombre Hécate…
L’Equilibre du sage Jhaampe…

Yué se présenta comme gardien de l’équilibre de ces essences…

Ainsi révélé, Hypnos fonda les 7 Lunes…
A l’image des essences…
Les 7 gardiens des Lunes invoquèrent 7 Piliers lié à ces essences…
Ainsi vinrent les 7 Piliers…

Vint alors le conflit entre les Paladins de Jhaampe et les disciples de Yué suite à leur vision opposée de l’équilibre…
Les Amazones furent ainsi sauvé…
Mais à quel prix…

De la chute de l’Arbre de la corruption, les terres tremblèrent…
Les 7 Piliers s’effondrèrent dans un terrible cataclysme qui ravagea autant les terres que sont essence…
Ils ne restèrent que ruines et l’ombre s’étendit parmi l’essence divine…

Yué devint dieu des Mystère…
Il choisit de conserver son savoir secret…
Et de sombres manipulations voyaient le jour…

Le coté Entropiste de Mizaire discerna cet étrange changement dans l’essence divine et reconnu alors Yué comme l’un des leurs…
Ainsi communiqua t’elle avec cet étrange être…
Qui partagea avec elle seule son sombre plan…

Jusqu’à l’invocation de la Cité des Ténèbres…
Vieruz, lié depuis toujours aux Ténèbres de l’essence laissé par la sombre Hécate réalisa l’appel de la terrifiante Cité…
Mais l’essence corrompant la forêt qui l’entourait, Ent ne pouvais laisser la Cité s’épanouir ainsi…
Dans un terrible affrontement, Les Arbres de Ent envahirent la sombre Cité qui sombra sous la puissance de la nature…
De ce terrible affrontement, Yué ne survécu pas…
Et disparut dans les profondeurs des essences divines tout comme la sombre Cité…
Les ruines de la Cité des Ténèbres s’enfouirent dans les profondeurs de la mer Céphulyre…
Qui sais quelles essences résident encore dans ces profondeurs…
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Ilya Urdz Baal, histoire planaire.

Ceci est une extrait d'une discussion qu'a eu Nihilarches, pretre d'Ilya Urdz Baal. Cette discussion s'est faite en présence d'une jeune elfe et d'un drow. Nihilarches voyage dans les plans par la pensée en quête de savoir...

Je serais enchanté de partager les connaissances que j'ai acquises bien que concernant Ilya Urdz Baal, mon savoir ne soit que tres limité. Ce que je sais des drows, c'est mon maitre qui me l'a enseigné. Mon savoir concernant la double divinité que je prie, c'est moi meme qui l'ait acquis.
Il ferma les yeux et parla d'une voix douce et chaude.
Ilya sous sa forme divine est native d'un plan qui se nomme Aquallir, qui n'est qu'une étendue d'eau infinie. Ce plan est lui meme situé dans ce que l'on appelle Arborée. En ces régions résident bon nombre de divinités de nature bonne et chérissant la liberté.
Urdz Baal lui, est natif de Zurgmaphtr, un plan situé aux abysses.
Il ouvrit les yeux, sourit et sur un ton moqueur dit en regardant le drow.
... un voisin de votre maitresse quelquepart...
Il referma ensuite les yeux et reprit.
Theia leur mére elle originaire d'un plan que l'on nomme Opposition Concordante. Qui se trouve au centre des plans, si on peut parler de centre car le multivers autant que ces plans sont infinis, mais bon passons...
Ilya fut dit on prise de jalousie et tua son frère, de nombreuses théories existent sur ce qui motiva réèlement ce geste. Pour ma part celle qui me convient le plus est qu'Urdz Baal voulait détruire sa soeur. Et la seul Personne qui pouvait la détruire était leur Mère, Théia. Il contacta donc un Seigneur Démon très puissant dont je préfère taire le nom, car je ne souhaite vraiment pas attirer son attention sur moi...
Une ombre passa sur son visage.
Donc il pactisa avec ce Démon pour qu'il corrompe sa soeur afin qu'elle en vienne au fratricide. Ce qui advint comme le disent les Ecritures. Cette mort n'était pas la mort comme on la connait, mais plutot un emprisonnement qui l'empèchait d'envoyer son pouvoir vers ses pretres, pretres qui ne recevant plus leurs sorts, perdraient foi en lui et un dieu sans pretre n'est plus rien, il se désagrège. Urdz Baal se retrouverait alors à errer dans l'astral tel un coquillage vide qui roule au fond des eaux. Il lui restait encore assez de force pour contacter sa Mère et demander réparation. Ce qu'il souhaitait c'est que sa Mere retourne sur Ilya ce qu'il subissait. Mais Theia savait, elle décida donc pour punir sa fille et son fils de leurs mauvaises actions à chacun de les unir dans un meme corps, celui d'Ilya. Elle libéra Urdz Baal de sa prison pour l'enfermer dans une autre. Aujourd'hui, si l'on peut dire, Ilya et urdz Baal sont enfermé en Opposition Concordante dans la demeure de leur Mère et prennent à tour de role le controle de leur corps. Certains disent que c'est Théia qui fait pencher la balance d'un coté ou de l'autre...
Il sourit alors à la jeune elfe.
Voila tout ce que je sais de l'histoire de ma divinité.
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Jhaampe

Chroniques de Tréjiah, Paladin, Grand prêtre, Sage, Erudit, objecteur de conscience, metteur en cause, de et pour Jhaampe.

Il y a bien des jours, la multitude des adepts, forts de leur pouvoir et rassasiés de tout les plaisirs de la vie terrestre et de leur nombrilisme.
C`est alors que les dieux eux-memes, offensés de tant d`hérésie oublièrent leurs propres querelles pour chatier les hérétiques, et déclenchèrent les 9 plaies.
Or, en ce temps la, un dieu ignoré de tous, meme de ses semblables, Jhaampe le juste, décida de sortir de sa sage réserve ; car le sort réservé aux adepts privés d`eau, harrassés, de s'entredéchirer au nom de leurs Dieux au gré de leur arrogance dans un monde livré au chaos, ne pouvait etre toléré dès lors que certains innocents hurlaient leur désespoir vers les cieux : Qui peut nous sauver?.

C`est donc ce moment de misère indicible que Jhaampe le miséricordieux choisit pour révéler sa présence à ses élus.

Sedguccih fut un des premier.

Les élus doivent choisirent de suivre la voie de Jhaampe et de s'installer dans une vie rude mais dépourvue de vices, car dévouée totalement à leur Dieu qui fait grandir leur Foi.
Ce dénument doit être le plus total possible pour que l'adepte se détache des réalités humaines et se place au centre des forces pour mieux les appréhender, avec recul et impartialité. La simple prononciation du nom de Jhaampe pour une cause qui lui est juste, suivant la voie du milieu, peut tout autant banir tous les êtres maléfiques et faire trembler de doutes les plus amicaux des mortels. Ne pas être plus d'une côté que de l'autre. Telle est la voie du Paladin de Jhaampe.




Extrait du carnet de route de Sedguccih, durant son jeune âge

Je vécus ainsi quinze années, chassant le barbare et le plus souvent voyageant seul dans le Sud, revenant les bras chargés d`or et de minerai.

Le jour de mes trente ans, je décidai de me recueillir seul dans le désert afin de méditer sur ma condition.
Alors que je m`assoupissais sous un arbre, une éblouissante lumière me fit sursauter....

....
J`empoignai instinctivement ma fidèle hache et me mis en garde.

Le spectacle que je vis alors me sidéra. Un être d`au moins sept ou huit fois ma taille, entouré d`un halo de lumière éclatante, me regardait avec bienveillance.Il portait un glaive dans une main, et une balance dans l autre. Ces objets étaient d une telle perfection qu aucun forgeron nain ne pourrait jamais atteindre. Je m`apaisai, voyant qu il ne me voulait aucun mal, et sans qu il n`ait bougé les lèvres, sa voix me transperça :

-Salutation jeune nain.
-Qui...Qui êtes vous ?
-Je me nomme Jhaampe, Dieu bienveillant et empreint de justice : je suis le glaive et l équilibre.
-Vous-aurais-je offensé?
-Non, d`ailleurs tu n`as certainement jamais entendu parler de moi, très peu connaissent mon existence, de tous les Dieux, seul Laduguer me connaît vraiment.
-Mon Dieu ne m`a jamais fait de signes vous évoquant.
-Ainsi est ma volonté, je suis resté caché trop longtemps à présent et les plaies que vous infligent ces autres Dieux me répugnent. Je souhaite que tu te dévoues à ma cause, oublies tes rancoeurs et oeuvre pour le bien.

Sur ce, il disparut. Incrédule, je rejoignis ma ville et n`osai en parler à personne.
Je méditai plusieurs jours et me décidai à rejoindre un petit groupe de chevaliers dirigés par Goury.

Mais bientôt, j`eus une nouvelle vision, ou Jhaampe me demanda de ne faire confiance qu à mon coeur et de partir pour les lointaines Terres du Sud ou un adept nommé Planning-man avait bâti un petit campement.
Je parti donc afin de créer l`ordre des Paladins des Terres du Sud.

Nous fûmes bientôt rejoins par d`autres adepts ayant eu des révélations similaires aux miennes.






Réflexions sur l origine de Jhaampe

L origine de Jhaampe est une énigme, mais ses paladins se moquent d en savoir plus sur leur dieu, car cette question n est pas essentiel a leur vie, ils suivent les préceptes de Jhaampe, et leur adoration est totale.

Sedguccih au cours de ses nombreux voyages chercha malgré tout a élucider ce mystère, et visita de nombreux temples d autres dieux, Taps, Chronos, mais aucun n abordait le sujet, même après des ferventes prières. Il retourna donc auprès de Laduguer, qui resta très mystérieux, malgré les attachements anciens du fier Sedguccih, et celui ci ne lui apporta aucune réponse.

Voila les hypothèses que les paladins soulèvent, sans aucune certitude:
Jhaampe pourrait avoir été révélé par la ferveur de certains esprits adeptiens, tous nobles, fiers, et empreints de justice et de bienfaisance.

Un autre dieu, aurait il par bonté en cette époque tragique souhaité aider certains adepts en insufflant une partie de son pouvoir infini donnant existence a Jhaampe, et quel dieu aurait réagit ainsi ?

Aucun Paladin ne peut répondre a cette interrogation, et si Jhaampe reste secret lui même sur ce point, c est sans doute qu il ne souhaite pas lui même donner ces réponses, et quel Paladin digne de ce nom viendrait remettre en cause la volonté de son dieu? 🕬

Hecate

Aussi mystérieuse que la lune, Hécate préside aux apparitions qui hantent ses nuits sombres, et suscite les cauchemars ou terreurs nocturnes qui nous tiennent éveillés sous sa clarté lugubre. Et, accompagnée de sa meute hurlante, elle parcourt elle-même les ténèbres, pour épouvanter ceux qui osent regarder au-dehors.

D’ailleurs, elle représente non pas la Lune qui glisse dans l'azur limpide et clair des cieux, mais celle qui, enveloppée de voiles, ne brille que par instants, d'un éclat louche, à travers les nuages et les ténèbres du Nord. Elle est l’astre mystérieux qui, dans le silence des nuits troublantes, inquiète l'imagination et les rêves des mortels.

Pourtant il en est que sa lumière malsaine satisfait. Et c’est naturellement qu’Hécate protège ces peuples de la nuit. Les sorcières sont ses enfants, et c’est d’elle qu’elles savent les chants pour invoquer spectres et créatures infernales. Apparaissant alors comme maîtresse en sorcellerie, on ne la conjure que par des incantations, des filtres d’amour et de mort.

Dès lors pour le commun des adepts, elle parait comme une déesse méchante et redoutable, dont la face sanglante ne perce les nuages que pour nous épouvanter. Mais si, de son trône celeste, elle perçoit les prières des voyageurs errants aux carrefours où il est si facile dans les ténèbres de confondre les chemins, et des marins voyageant dans les nuits sombres, c’est aussi parce que sa lumière rassurante perce la pénombre et guide l’égaré, de même qu’Hécate guide sur la voie orphique des purifications.

Déesse bienfaisante, elle peut accorder la prospérité, l’éloquence, la victoire, les moissons et pêches abondantes. Mère pour ses fidèles, elle préside avec bienveillance aux accouchements et germinations.

Mais si ils sont nombreux les mortels qui réclament sa protection, c’est dans une totale liberté qu’elle leur accorde ou pas. Seuls ses élus peuvent espérer ses faveurs, et encore cela n’est-il jamais acquis. Car elle est aussi changeante que la lune son astre, déesse bénéfique ou infernale au gré de ses humeurs et de ses caprices. Ceux qui la prient savent accepter ses visages changeants, et ses cadeaux à doubles tranchants.
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