une demoiselle du Penn ar bed
Je ne savais quoi faire, alors que je finissais ma bière et parlais de mes aventures en compagnie dun homme qui avais tenter de me voler, mon esprit étais rester auprès de la serveuse je ne sais pourquoi mon esprit était aussi troubler. Elle avait tant de charme que les agitations environnantes et les postillons de lautre ostrogo en fasse de moi ne matteignaient point. Cependant elle me rappelait quelquun. Quelquun que je navait pas vu depuis des lunes. Javais beau lutter contre vent et marée pour en retrouver une trace dans mon esprit rien ne venait. Lorsque je me préocupis enfin de la taverne mon amis avait devant lui une dizaine de Pint vide et moi je navais pas fini la première.
« On ferme » cria le patron. Je me réveillas dun coup sachant que la serveuse allait sûrement minvité a parler. Il me fallais me débarrasser de lautre zouave.
« bon cest pas tout ça cher ami mais je doit dormir un peu. Un long voyage mattend et jai des choses a faire avant.
- mais attend on sen boit une dernière chez un collègue. Il
- allez salut gaillard à la revoyure
je courus au comptoir la serveuse avais disparu, après être grimpé sur le bar agrippé, sauvagement le barman et lui avoir demandé où était la demoiselle en question il me répondit terrorisé quelle venais de quitter la taverne a linstant.
Maurais telle oublié? Ne serais-je quun par mis tant dautre ? Non pas cette fois-ci je quittais la taverne en courant regardant de toute part une trace de la demoiselle. Quen tout un coup jentendis lhymne de mon pays abandonné, accompagné dun ruissellement deau. Je suivis les sons mélodieux et paisibles jusqu'à arriver sur une petite place ornée dune fontaine.
Elle était là assise sur le rebord la main caressant la surface comme lon caresse un corps quon aime. Enfin je navais plus de doute je connaissais cette personne. Oh oui je la connaissais, je lavais même pleurer et cétais une des raisons pour laquelle des années au par-avant javais prie la mer.
« Je pensais bien que tu me trouverais, mais javoue que tu as mis le temps.
- quest-ce que le temps ? Une notion que les humains utilise pour savouer plus fort ou plus sage quun autre. Je ne pense pas que ceci te touche LYLI de Molène. Ton peuple comme le miens nen a que peu faire.
- Que connais-tu de mon peuple, celui-ci est faible et égoïste.
- Serais-ce pour ceci que tu las quitté ?
- En partie mais pas entièrement. Ma peine était trop grande, ne pas pouvoir touché lêtre de mon cur car les miens le trouvais vilain et fourbe ma tuée. La LYLI que tu a connu est morte quand elle a quitté liroise. »
Ce que jentendais me donnais limpression que mon corps servait détendard a une armée ennemis. Lêtre que javais aimé et que je ne pouvais voir que dans le flou de la surface de leau étais poster devant moi a me raconter que si elle avait quitté son pays et son aimant cétais car elle ne supportais pas de ne pas pouvoir le toucher.
Les morgants qui étais son peuple est un peuple vivant en mer dIroise, sous les îles de larchipel du triskel. Là-bas les marins victime de naufrages et en ayant rescaper racontais lhistoire dun peuple aussi beau que les sirène mais personne ne pouvait vraiment dire avoir vu leur visage le flou de leau et la lueur provenant de leur corps.
Si aujourdhui elle étais là devant moi cest quelle avais renié son peuple.
« Mais comment
? et pourquoi
?
- Comment ai-je quitter les flots ? jai traverser les océans rencontrer des êtres aussi surprenant que toi et moi. Et un jour dans une abysse proche de ces terres, jai rencontrer Armornaël ( le cavalier des mers voir mon BG) Je lai accompagné durant près dun an humain avant de lui demander la liberté des eaux. Ainsi il me sorti des profondeur et de lobscurité pour me donner ce corps.
- Pourquoi ? Pourquoi renoncé a tes pouvoirs ?
- As-tu déjà perdu foi en ton peuple ? Eprouvé tant de dégoût que tes yeux ne pouvaient plus verser un larme ou exprimer un sentiment.
Ce nétais pas possible cet être si parfait de corps ne pouvais pas être autre que mon aimé. Je sortis ma chaîne dargent porter autour du coup, louvrit et lallégea de lanneau gravé de
an alc'hwez gkalon la clé de mon cur.
Jai lancé lanneau dans leau de la fontaine. Ce dernier brisa les remous naturels et coula jusquau fond avec lenteur. Elle le regarda durant un temps que jai apprécié dune longueur sans fin. Après cela un sourire se figea sur le doux visage et une larme brillante dans la lumière de la lune tomba sur sa main avant de rejoindre leau de la fontaine.
« Va ten Penn-Duick va et ne reviens pas. Je ne suis plus celle que ton cur pleurait de ne pas pouvoir héberger autrement que par les rêves.
On ne pourra jamais être unis car notre vie est écrite ainsi.
Un monde ou on ne se pleure pas, jamais tu le trouveras.
Le monde ou les hommes sunissent pour la vie,
Sache quil nous est interdit.
Depuis le début je taime comme je te vois,
Mais ne te perd plus a rêver de moi.
Que ce soit pour la vie, un an, un moi,
Mon cur a jamais te chassera.
Et il me punira davoir rêver,
Dun être qui ma tant aimer. »
Sur ces mots mon je brûlais de douleur et pour la première fois depuis mon départ en mer les larmes recouvraient mon visage. Je mapprochais delle, me posa de façon a pouvoir contempler son visage pâle et avec une lenteur et souplesse infiniment grande déposa un simple baiser sur ses lèvres trempées de larmes.
« Garde mon anneau car un jour quand ton cur se réveillera, jespère que tu aura le courage de me loffrir a nouveau. Ce jour là les mouvements de la mer sarrêterons a jamais et nous pourrons rattraper toutes ces années de malheur. »
Je plongea la main au fond de leau empoignant lanneau et vint le déposer délicatement au doigt de ma fée.
« viens
. »
Elle me prie la main maccompagna a sa maison, sa chambre, son lit ou nous avons passer la plus longue vie de mon existence. Au matin elle avais quitté la maison me laissant une lettre et foulard brodé de son nom. Je pris mes affaires et quitta la maison en direction du marcher, le cur lourd mais un sourire paisible aux lèvres.