Les avaloniens ne sont pas joueurs

Enfin certains ne le sont pas...



Après avoir rechercher des plantes médicinales dans les sombres marais des Havres, Grain-de-sable avait besoin de se nettoyer un peu, seule l'arrière de sa tête n'avait pas pris cette jolie couleur boue que tout le reste de son petit corps arborait à force de tomber dans les fondrières traîtresses.

Il ne s'en plaignait pas, cela lui avait permis de fuir un monstre aux yeux rongés et à la peau blanche et verte qui l'avait regardé bizarrement avant de fondre sur un des barbares qu'il avait vu errer et qu'il avait prudemment éviter.

Il se dirigea donc vers la mer fraîche et propre, espérant qu'il pourra aussi échanger quelques poissons avec les marins du port contre quelques soins faciles, ras-le-bol des serpents d'eau et des baies sans goût, c'était un Mizairien mais avant tout un Hobbit !

Arrivé sur la plage, il déposa délicatement la petite pochette (propre !) qu'il gardait contre sa poitrine et qui contenait les herbes rares qu'il avait ramasser et se jeta ensuite follement dans l'eau calme et bleue

"Plouf ! Aaaahhhh ! Ca fait du bien.
Cochonnerie de boue qui s'infiltre partout !
Tchhhh !! Et hop une narine
Tchhhhffffff! Oh le joli bouchon !

Lala lalala
Chantons, chantons
Lala lalala
Frottons, frottons
Lala lalala
Mr Frodon
Lala lalala
Ne soyez pas grognon
Lala lalala
Frottons, frottons
Lala lalala
Et après mangeons !"


Ses ablutions durèrent jusqu'à ce que son estomac demande son du bruyamment.
Cinq heures plus tard, il se dit qu'une petite nuit sur le sable, la tête dans les étoiles serait parfaite pour réfléchir à ce qu'il allait faire le lendemain.


Malheureusement il avait un peu forcer sur les chopes de bière Nainportienne que les Havres importaient, bref il était "un peu" guilleret et lorsqu'il vit le couple qui se tenait face à la mer il se dit qu'il allait partager avec eux le pichet qui lui restait, mais qu'il allait leur faire une bonne blague d'abord.

Ce fut sa dernière idée de la soirée car lorsqu'il s'approcha discrètement et tapota sur le genoux de l'homme en faisant "bouh !", 2 lames sortirent de leur fourreaux et ouvrirent la panse qu'il avait mis si longtemps à remplir.
Il s'affaissa sur lui-même le regard fixé sur le visage tellement beau qu'il en était démoniaque de ce qu'il croyait être une femme.

"Vous z'êtes vraiment pas drôles par ici..." fut ses dernières paroles.
édité au tour 1336 par Graindesable