Le sable appelait son sang !
Aniren_Norea_Tavanic Calypso, vite rejointe par Aniren, était arrivé la première à La Tour de Garde ou Gabriel attendait.
La réunion avait été de courte durée.
Le meurtre d'un membre de Dun Liath était parfaitement intolérable,
La décision était évidente et chacun savait ce qu'il avait à faire.
Pendant qu'Aniren harnachait son fidèle dragon blanc, Calypso, suivie de Gabriel, s'étaient rendue au temple pour y entrer en contemplation dans l'alcôve ou des Novices entretenaient en permanence une nappe de fumée purificatrice.
Seul le gosse, avec son innocente âme d'enfant, était capable de décrypter les obscures incantations que prononçait la Grande Prêtresse en méditation. Il s'installas donc, près du rideau qui fermait l'alcôve, confortablement assis sur un tas de coussins face à une petite table couverte de pâtisseries et de jus de fruits (seules choses qui pouvaient le faire tenir en place plus d'une minute).
Dès que le gamin croyait trouver un sens aux incantations venues de derrière la lourde tenture, il griffonnait sur un minuscule petit bout de papier. Puis il se rendait à la plus proche fenêtre, près de laquelle voletaient quelques-uns uns des martinets d'Aniren. Aussitôt que l'enfant avait attaché son message à sa patte, le petit messager noir fendait l'air pour retrouver sa maîtresse !
Aussi guidée, l'Elfe, sur sa reptilienne monture, n'eut aucun mal à retrouver la monstrueuse créature qu'elle traquait. Quand un soir la piste se fit toute franche, Aniren laissa son dragon près d'un petit escarpement rocheux et continua à pied.
Au cur de la nuit, dans un silence parfait, elle se glissa dans le camp où sa proie trop sure d'elle dormait sans méfiance. Alors, la hache à la main, dans une parfaite immobilité, accroupie près de sa future victime, elle attendit que celle-ci s'éveille seule. On ne tue pas un être, même un fauve sanguinaire, dans son sommeil.
A l'aube naissante, Inosanto s'étira, puis se leva, jeta quelques branchettes sur le feu en sommeil et sans remarquer Aniren, qui n'était qu'une ombre parmi les autres, elle alla faire pipi derrière un buisson. Quand elle revient près du feu, qui flambait haut, Aniren l'y attendait debout en position de combat.
Aniren vit naître sur le visage abject d'Inosanto, maintenant bien éveillée, une panique sans nom. D'un geste fluide elle fit décrire à sa hache une courbe parfaite et quand l'arme revint à son point de départ, la tête de l'ignoble et pathétique petit être tomba dans le sable. Le feu s'éteignit sous les longues giclées de sang noir qui sortaientt à flots du corps qui tomba lourdement en avant.
Dans le soleil levant, Aniren, nettoya, au sable, la lame de son instrument et s'installât, dos à un palmier, pour la longue attente qui verrait le cadavre pourrir sur place.
L'elfe bleue était sereine, la traque n'avait durée que 20 jours, ce qui dans ce désert était peu. Les âmes de Faeryla et Ilina pouvaient reposer en paix.
édité au tour 2060 par AnirenNoreaTavanic