A la recherche d'un employeur

L'elfe noir était arrivé il y a quelques jours à peine dans le désert. La première rencontre qu'il fit fut avec un nain qui était plongé dans le coma.

"Ça commence bien pensa-t-il. Bon je n'ai rien pour le soigner. Voyons voir..."

Il marcha quelques temps et fini par trouver un temple. en fouillant un peu, il découvra quelques plantes médicinales. Il les empocha et repartit là où il avait laissé le nain. Mais lorsqu'il revint, ce dernier avait disparu...

"Il se passe des chose étranges dans ce désert. Maintenant je suis seul. Il faut trouver de quoi survivre. Il me faudrait un équipement, un cheval..."

Il se souvint que le nain portait un blason cousu à la manche. A force de chercher, il sortit le nom de Bastringage de sa mémoire.

"Un début de piste. Faut que je retrouve ce nain de malheur. Ou Bastringage. Ce serait encore mieux."

Il retourna vers les temples, ou moins il pourrai loger là en attendant. Quelques pelerins vinrent passer et tous affirmèrent que Bastringage était une ligue de pirates. Et qu'elle venait de subir une sacrée défaite militaire.

"Des pirates, pensa-t-il une fois seul. un bon début. Il faut que je trouve le capitaine de ces charmants personnages. Il pourra peut-être m'aider."

Wehlya avait envoyé une missive à Siriane, cheffe actuelle des pirates. La réponse laissait entendre que les cales du bateau commençaient sérieusement à prendre l'eau...

"Les rats quittent le navire, pensa-t-il"

Elle lui avait conseillé d'aller voir la ligue d'Helldorado, où visiblement tous les pirates semblaient vouloir se diriger. De retour dans le temple pour passer une nouvelle nuit, il explora l'édifice et chercha des archives. A force de retourner des parchemins, il en trouva un qui portait le nom "l'origine d'Helldorado".
Une lecture rapide lui laissa comprendre que ce n'étaient pas des enfants de coeur qui se rendaient là-bas. Un despote au service de l'Arbre de la Corruption, et puis des êtres soumis au despote. Clair net et précis.


Il s'allongea dans un coin de la salle et s'endormit. Il cru percevoir un bruit dans le temple, non loin, mais il savait qu'il n'était pas seul. Il avait pris l'habitude de se méfier mais il se réendormit assez vite.
Erreur. Quelques minutes plus tard, la porte de la salle s'ouvrit et une furie se jetta sur lui. Il n'eu pas le temps d'esquiver le premier coup, qui le toucha en plein dans le ventre. Recroquevillé au sol, malgré la douleur, il réussi à se relever et à son tour à se ruer sur son agresseur. Il finit par l'immobiliser et fut surpris de voir que s'était une jeune prêtresse qui l'avait attaqué.

Il l'assoma. Elle se reveillerait dans quelques heures. Elle portait un blason elle aussi. Différent de celui du nain. Dun Liath. Une autre ligue sans doute. Eh bien il n'irai pas tout de suite les voir. Par contre il se souviendrait de cette prêtresse.

C'est donc au beau milieu de la nuit que l'Elfe noir partit au travers le désert. Il fallait mainteant qu'il aille voir le Corruptueur, dangereuse personne au service du Dieu maléfique. Il se méfierait ce coup-ci. Si déjà une prêtresse peut vous agresser sans scrupule, alors un être au service de l'Arbre... édité au tour 2037 par Wehlya édité au tour 2037 par Wehlya

Deuxième nuit dans le désert. Il était parti à la tombée du jour pour rejoindre un messager devant lui remettre une arme. En effet la réponse du Corruptueur, bien que moins chaleureuse que celle de Siriane, laissait un peu plus place à l’espoir quant à son équipement. On pouvait lui fournir une arme. Pas de monture. Il verrait plus tard pour cela.

La nuit tomba et il s’abrita au pied d’un cocotier pour dormir. Moins confortable que le temple mais beaucoup plus tranquille. De toute façon s’était folie que de se lancer par delà les dunes dans le noir. Il se recroquevilla et s’endormit.

…
…
…

« Le jour…
Le soleil…
C’est chaud par terre… à oui c’est du sable… Qu’est ce que je fais là ? »

…

Quelques minutes plus tard il réussit à ouvrir nettement les yeux.

« Il fait déjà grand jour ? Comment ais-je pus dormir si longtemps ? »

Il essaya de se relever. Impossible. Une douleur atroce à la tête.

« Je crois me souvenir maintenant. Il y a eu de la lumière… une torche… et puis un cri… et un grand coup dans la nuque. Oui ça doit être ça. »

« On m’en veut ma parole ! Mais qu’est ce que j’ai fait ? Ce n’est quand même pas la furie de la veille qui est revenue jusque là… »

Au bout d’une heure, il parvint à se tenir debout. La douleur était très difficilement supportable. Il marchait doucement, à peu près droit, vers le levant. Il voyait trouble…

« Il faut à tout prix que je me mette en sécurité rapidement. On est à l’abri nulle part ici. Il faut que je rejoigne le messager d’Helldorado rapidement qu’il puisse me donner un arc. »

L’elfe noir avait repris sa course infernale contre le soleil du désert. Il parcourait les lieues sans les compter, sans pour autant perdre de vue la direction qu’il prenait. Le terrible coup à la nuque qu’il avait reçu la veille le laissait un peu affaibli mais sa résistance lui avait permis de reprendre le chemin en supportant la douleur. En y réfléchissant bien, il remarqua qu’il n’y avait aucune marque sur sa nuque. Pourtant il sentait que quelque chose l’avait touché, mais il était incapable de dire quoi.

Au bout de longues heures il atteignit une région plus rocailleuse du désert. L’air devenait plus lourd, il devenait difficile de respirer. Il sentit que la douleur dans la nuque lui remontait maintenant à l’intérieur du crâne… elle revenait, sûre d’elle pour lentement détruire les cellules qui composaient son corps. Il divaguait. Il aperçut un renfoncement rocheux, qui avait dû constituer une ancienne mine de fer. Il s’assit et bu un peu d’eau de sa gourde. Il repensa à ce qui s’était passé… Et il comprit. Lorsque la prêtresse s’était ruée sur lui, il était encore allongé. Il avait un reçu un coup au ventre ça il en était certain, la marque se voyait encore distinctement sur son corps. Elle l’avait agrippé… il avait reçu une petite entaille à la nuque mais sur le coup il n’y avait pas porté attention. Lorsqu’il l’avait immobilisée, elle tenait dans sa main une pierre, dont l’un des bords était quelque peu tranchant. Elle avait tenté de le frapper avec avant qu’il ne l’assomme. C’était la pierre… la coupure qu’il avait à la nuque confirma ses pensées : la pierre était imbibée d’un poison. Et ce poison agissait lentement, il parcourait maintenant l’intérieur de son corps, le venin pénétrait dans son cerveau il le sentait. Il avait une douleur épouvantable à la tête. Alors qu’il pouvait encore penser, il réagit rapidement. Il était seul. Il fallait qu’il rejoigne Helldorado avant de succomber au venin. Là-bas il y aurait sûrement quelqu’un pour retirer le mal qui le rongeait. Si l’Arbre était capable de corrompre les gens, il pouvait sans aucun doute détruire la folie qui allait s’emparer du corps de l’Elfe. Il pria pour qu’il ait la force de rejoindre la terre d’Helldorado avant qu’il ne soit trop tard…

Il marcha encore un peu avant de s’effondrer dans le sable. Sa dernière pensée avant de s’évanouir à nouveau fût pour la jeune prêtresse… Il la voyait criblée de flèches, gémissant pour que sa mort ne soit pas trop douloureuse.

Wehlya se rapprochait de son but. Il pouvait sentir l’omniprésence de l’arbre dans l’air et surtout dans la terre. Ses racines étaient longues et manipulaient à leur guise les formes mouvantes des dunes du désert. Il s’arrêta un moment près d’une source pour remplir sa gourde d’eau. Il se reposa quelques heures, le temps que le poison diminue d’intensité. La douleur arrivait par vague. Dans une heure il ne sentirait plus rien, puis à la tombée de la nuit, à nouveau il verrai le ciel noir, le sable blanc, il verrai passer des fantômes, créés par son imagination à la dérive.

Il allait repartir quand il aperçut un magnifique cheval en train de s’abreuver lui aussi à la source. Sa robe brune claire suintait. Il semblait exténué. Wehlya saisit l’occasion pour tenter de capturer l’animal.

« Un cadeau du ciel pensa-t-il. Il faut que j’arrive à monter ce cheval. J’arriverai bien plus vite à Helldorado. »

Il s’approcha doucement de l’animal.

« Viens, l’ami, viens. N’ai pas peur. »

Le cheval releva la tête et l’aperçu. Il s’ébroua et recula de quelques mètres.

« Attend ! Je ne te veux pas de mal. Sois calme. Là. »

Il s’approcha encore et caressa l’animal. Au moment où il monta dessus, le canasson rua sauvagement.

« Il a pas l’air d’apprécier, dirait-on. Pourtant j’ai besoin de lui ! »

Il tenta une seconde approche. Rien à faire le cheval se cabra, projetant l’elfe noir à terre. Il s’enfuit au grand galop vers le sud.

L’elfe se retint de hurler une flopée de jurons au quadrupède. Il finirai à pied…

Pour calmer sa colère, il prit le temps de sortir un parchemin et de se défouler en écrivant à Syfrema, la jeune prêtresse. Il avait récolté des informations sur elle, il avait même appris qu’elle avait quitté Dun Liath. La folle.

L’arrivée au Mont Dréel fut étrange. Il n’imaginait pas la mort ainsi. Son âme flottait dans le néant, son corps était tombé inerte, et maintenant sans vie devant la porte même du repaire de l’Arbre de la Corruption. Ce qui semblait être lui n’avait aucun contrôle sur quoi que se soit. Pas son âme, encore moins son corps. Il sentait un souffle puissant dans le plus profond de lui-même. Un vent qui semblait vouloir réunifier corps et âme. Un vent de jouvence. Mais ce vent voulait aussi changer son âme, son esprit, le remodeler à sa manière. Il perçut alors les racines de la Terre agripper ce qui semblait être son identité. Ce contact plus proche, plus simple, semblait vouloir quant à lui garder l’âme prisonnière au sein de la Montagne des Morts, mais la faire vivre parmi les vivants comme fantôme, pour hanter les vivants. Le combat que menait El Juvente et l’Arbre de la Corruption était titanesque. Le Mont Dréel semblait juge de ce qui se déroulait. C’est alors que corps et âme furent réunifiés, dans le monde des vivants, mais l’âme était prisonnière du Dieu maléfique. Lorsque Wehlya se réveillerait, la seule chose qui changerait serait sa disposition toute particulière à l’Arbre. Il sentait qu’il lui appartenait.



L’Elfe Noir reprit conscience devant l’immense demeure terrestre du dieu du mal. Helldorado. Wehlya avait enfin trouvé ce qu’il cherchait depuis bien longtemps. Il appela depuis le bas des remparts.

Il attendait en repensant à ce qu’il lui était arrivé. Il constata avec joie que le poison ne faisait plus effet. La marque laissé par la pierre coupante dans sa nuque avait disparue. Son passé avait était modifié ? Ou les Dieux avaient choisi de le renvoyer dans le désert ainsi ? Question à laquelle il n’aurait jamais de réponse. En revanche, il reçut celle du Corruptueur qui semblait avoir surgi de nulle part. Il était accompagné par les ronces de l’Arbre, qui se lovaient ça et là, alors que le Despote lui confiait une arme, qu’il accepta en échange de somme de gloups pesante. La transaction effectuée, il admira l’arme façonnée à même l’Arbre. Un bel objet.

Ce bel objet, il ne tarderait pas à l’utiliser. Il reprit le chemin du sud ouest et partit à la recherche de sa première cible. Celle ci ne remplissait l’objet d’aucun contrat, si se n’était que celui de sa vengeance. Il ne la laisserait pas s’échapper. Il s’occuperait après cela de dénicher ceux qui pourraient avoir besoin de lui. Décidé, il se lança à nouveau dans le désert.

Une longue route le séparait de l’oasis où il avait trouvé Syfrema. En chemin, il tenta de trouver des informations sur elle. Il savait qu’elle avait rejoint le Royaume du Nord. Son faucon noir fit plusieurs aller et retours entre Wehlya et la cité du septentrion. Il apprit qu’un tournoi s’organisait là-bas. C’est alors que lui venu l’idée : c’est au milieu de l’arène que Syfrema rencontrerai la fin du chemin. C’est sous le regard de son peuple qu’elle tomberai dans le sable.

A ces pensées, il redoubla le rythme de sa marche. Le Royaume du Nord était loin, il n’avait pas trop de temps à perdre.

Un soir, il trouva une auberge bienfaitrice sur le chemin. Elle tombait à pic celle là. Il entra, et l’ambiance feutrée lui permis de se détendre un peu. Il avala un repas quelconque, un genre de ragoût dont il ne préféra pas demander la recette au patron. Il y avait peu de monde. Un vieux nain assis dans un coin, en train de mâchouiller une pipe. Wehlya finit par croire qu’il l’avalerai s’il continuait ainsi. Mais le petit être semblait peu préoccupé par l’état de l’instrument. Plus au centre, sur l’une des tables se tenait deux hommes en pleine discussion. Il n’arrivai pas vraiment à entendre ce qu’ils racontaient, mais il ne s’en souciait guerre. Enfin, une jeune Elfe au comptoir, absorbé par sa chope vide. Le patron tantôt essuyait un verre, tantôt remplissait celui de l’Elfe.

Wehlya se leva et s’approcha du comptoir. Le patron vient à lui presque dans la seconde qui suivit.
"Qu’est-ce que vous voulez, mon cher monsieur ? questionna-t-il.
A vrai dire, le ragoût m’a bien rempli, et je ne serai pas sûr de pouvoir avaler quelque chose d’autre ce soir. Mais j’ai un petit quelque chose à vous demander : auriez vous une planche de bois, deux trois clous, et de quoi écrire ?
Le barman n’avait pas l’air de comprendre grand chose.
Mais, mais, ça j’en vends pas moi ! Ça se mange pas du bois !
Je ne veux pas manger du bois repris l’Elfe Noir en essayant de garder son calme, je veux juste une planche de bois, et de quoi écrire. Vous avez bien ça, non ?
Ah. D’accord. Je vais voir ça, bougez pas d’là."

Il disparut par l’ouverture d’une porte, et reparu un peu plus tard. Il tenait joyeusement un petit écriteau, de l’encre des clous.

"Eh bien, ce n’était pas si dur, reprit l’Elfe. Je ne sais pas si c’est à force de manger des ragoûts identiques à celui que vous m’avez servi qui vous rend lent du cerveau mais en tout cas vous avez fini par réussir !"

Il n’attendait pas de réponse de la part de l’aubergiste et repartit vers sa table. Il avait bien fait car visiblement le type avait encore du mal à s’imprégner les dernières paroles.

Wehlya se pencha sur le bout de bois et inscrivit :

Pour tout type de services, que se soit d’assurer une protection, tendre une embuscade, ou éliminer une personne un peu gênante à votre entourage, je me propose pour vous aider. Le prix est à débattre en fonction de l’importance de l’affaire.
Vous pouvez me contacter directement, ou bien laisser vos demandes à cette auberge, discrètement, car le patron n’a pas l’air en forme ces derniers temps.
Wehlya, mercenaire


Il relut. C’était à peu près clair. Il sortit, fixa la pancarte à l’entrée de la bâtisse et rentra pour se coucher.

Voici maintenant une semaine qu’il marchait vers le Nord. Le paysage se radoucissait au fur et à mesure que la distance augmentait.

Bien différent d’Helldorado pensa-t-il.

Enfin, la neige pointa du nez. En fin de journée, il aperçu les premières barricades du Royaume du Nord. Il était arrivé ! Il les longea jusqu’à trouver une porte. Une demi heure plus tard, de lourds battants de chêne se présentaient devant lui. Les gardes l’interpellèrent. Après une succincte explication quant à sa venue, il franchi les portes. Il parvint sans trop de mal à trouver la ville elle même. La nuit tombait vite ici remarqua-t-il. Il entra dans la première auberge qu’il vit et s’effondra sur le lit sans demander son reste.

Il se leva le lendemain en forme et sortit dehors après s’être renseigné sur deux trois choses auprès de l’aubergiste. Il se dirigea en premier lieu vers les forges, où il espérait trouver une armure pour le tournoi. En effet, un manteau de tissu ne valait rien contre une épée acérée. L’établissement était grand, et très bien organisé.

Il demanda à voir les armures. Celle en cuir dans le coin le tentait bien, il ne voulait pas porter quinze kilos de fer sur lui…

Kaylan frappait dur sur son bout de métal avec son marteau de forgeron quand un client entra.
Il cessa son activité, de tout façon, son dernier coup avait enfoncé d un seizième de milimètre de trop le rivet et il ne pouvait se permettre de vendre celà ainsi.
Le client s intéressait aux armures...mais Kaylan ne pouvait le satisfaire, n étant pas maître dans cet art...
Il songea à Sir Eärendur qui se trouvait actuellement en ville et qui était assez performant dans ce domaine...

Après avoir griffoné un rapide mot sur un bout de papier qui trainait, il le donna à un enfant de passage et lui donna pour mission en échange de 5 gloups de le porter au Lord.
Le petit partit avec l argent et le papier, enfin surtout avec l argent...

Kaylan entreprit de faire plus ample connaissance avec l elfe noir et il lui demanda la permition de regarder son arc bien étrange.

L humain entra dans la forge quelques temps après, l enfant n avait pas un si mauvais fond que celà en fait, il est vrai que depuis que Dame Favole ne s occupait plus de l Orphelinat, les enfants avaient tendance à tourner mal.
Après les avoir laissé marchander, il chercha à refiler une jument à son client, elles avaient une facheuse tendance à le prendre en chasse à chaque sortie qu il effectuait dans le désert, il ne leur en voulait pas, surtout depuis qu il arborrait son tablier de Forgeron tout neuf...mais ce n était pas une raison.

Wehlya trouva le forgeron fort sympathique est entreprit de discuter un peu avec lui. Le centaure semblait intéressé par l’arc du drow, il l’examina de près et demanda quant à son origine.
« De loin, répondit Wehlya »
Ser Earendur vint alors et proposa sa marchandise. L’armure était telle qu’il l’avait demandé, le pavois de même. Après s’être accordé sur un prix qui semblait fort bien convenir au Lord, Wehlya quitta la forge. Kaylan le lui proposa une jument qui manifestement semblait « embêter » le centaure. Il l’accepta de bon cœur en prévision du tournoi maintenant imminent.

Les deux jours d’attente avant le début du grand événement furent dédiés à la visite de la ville. La capitale du Royaume du Nord était une jolie bourgade bien organisée, et on y trouvait tout ce dont on avait besoin. Auberge, taverne, armurerie, arènes…
Chaque jour arrivait de plus en plus de monde, des guerriers venus de loin et d’ailleurs, à la recherche de gloire et d’argent. La liste des inscriptions ne tarda pas à apparaître et Wehlya ajouta son nom à la liste. Il vit que l’on pouvait former des équipes. Il précisa sur le bout de parchemin qu’il était seul. La réponse ne tarda pas : Kalash se proposa pour participer avec l’Elfe Noir. Parfait. Wehlya sentait que s’était un équipier de confiance qui semblait vouloir donner le meilleur de lui même.

Le tournoi pouvait commencer. Il n’avait pas oublié Syfrema…

Le tournoi du Royaume du Nord avait commencé. Les participants s’étaient lancés avidement dans le désert à la recherche de créatures à tuer pour la première épreuve. Wehlya et Kalash s’étaient séparés pour augmenter leurs chances.

Le Soleil frappait fort et Wehlya avait déjà trouvé deux scorpions. Plus tard, une créature autrement plus dangereuse apparu. Un magnifique tas d’os prit forme devant le drow. La créature se déployait devant lui. Le crâne vide se tourna vers Wehlya. Il avança. L’Elfe Noir attrapa son arc et décocha une flèche. La créature avançait. Une deuxième. Une troisième. La charpente humaine maintenait bien son rythme morbide et arriva à hauteur de Wehlya. Le drow pointait une autre flèche sur le squelette qui se tenait à un mètre de là.

Arriva alors Kalash. Son coéquipier fonça sur sa cible et après une lutte âpre, ils en vinrent à bout. Après des félicitations mutuelles, il reprirent leur chemin.

De nouveau seul, Wehlya se rendit compte que l’entraide valait beaucoup. Il chevaucha encore de longues journées sans rien voir. Personne. Accablé, le temps passait trop vite. Il s’était laissé surprendre par le désert. Il revint à la cité blanche une bonne semaine plus tard, fourbu, et presque sans aucun trophée. Kalash n’avait non plus donné signe de vie. L’épreuve était finie. Il pris le temps de passer à l’auberge pour se reposer.

Il aperçu sur le chemin Kaylan en pleine discussion avec Kishedra. Il irait la voir un peu plus tard…

Au petit matin, Wehlya sortit de l auberge à peine réveillé et se dirigea vers la taverne pour aller manger un morceau. Lorsqu il entra, une bagarre faisait rage à l intérieur. Il ignora les deux poivrots en train de se cogner dessus et après avoir commandé une liqueur, il s assit au fond de l établissement. Il regarda la décoration qui était minable. Néanmoins un panneau attira son attention : des petites annonces s étalaient les unes par dessus les autres. Il parcoura les affiche, et une attira son attention :



Messieurs dames,

Vous ne voulez pas courir à travers le désert pour combattre des créature répugnantes, ou au contraire combattre vaillamment au coté des plus grand?

Vous souhaitez vivre dans une luxueuse demeure ou loger sous une tente?

Alors entrez au service de Sir Eärendur, noble seigneur des royaumes du Nord.

Nous cherchons soldats pouvant servir de gardes personnelles, troubadours, serviteurs, courtisanes et autres.

Contactez Ser Eärendur, et rejoignez le aux royaumes du Nord! Divertissements et rémunération copieuse garantis!

PS: supplément pour les femelles drows et elfes.




Wehlya n avait pas d emploi pour le moment, et la vie allait bientôt devenir dure. Il décida d écrire au Sir Earendur. Il lui proposerai ses services, il sera toujours mieux à la solde d’un seigneur, que tout seul dans son coin. Lorsqu’il reçu la réponse affirmative d’Earendur, il fut satisfait. Il devenait maintenant son garde du corps, dit autrement « Capitaine de la garde seigneurale » Ça sonnait bien, mais il s’en fichait. Le Lord l’avait convoqué pour un combat en arène en guise d’entraînement. Le drow fut vite fait vaincu. Ser Earendur possédait une science du combat régulier formidable. S’était un adversaire considérable pour quiconque décidait de se mettre à dos avec lui. Wehlya lui préférait les combats plus naturels, dépourvu de grands attirails militaires. Des combats voilés, cachés. Il s’y sentait plus à l’aise. Mais peut importe, il en aurait encore sûrement d’autres à endurer avant de finir sa vie. En tout cas, le voici donc au service d’Earendur. Il attendait de voir quelles seraient les premières missions que le Lord lui donnerait.