Tour : '15' Si vous avez le plaisir de rencontrer Siriane, vous verrez une charmante jeune femme qui sait habilement jouer de l'harmonie de ses courbes.
Sous vos doigts, sa peau est aussi douce qu une peau de peche.
Si vous vous approchez d elle, vous sentirez une odeur épicée, envoutante (cacarel n°5)
Si elle ouvre la bouche pour chanter, elle prendra le timbre si caractéristique des tziganes, un peu rauque.
Si vous partagez sa couche et que vous goutez sa peau, elle aura le gout de son parfum, épicé.
Ses yeux sont d'un bleu lumineux. Ses cheveux sont noirs comme la nuit, symbole de ses pouvoirs, sa peau est bronzée par le soleil.
Elle a une taille plutot petite, et une corpulence fine.
Elle est souvent court vetue.
Dans sa communauté, lointaine, Siriane porte comme nom Kalie, qui signifie : Celle qui traverse le voile.
Cette appellation lui a été donnée à la vue de sa chevelure dun noir dencre presque sans reflet, la rendant tantôt ténébreuse, et tantôt mystérieuse, à linstar des reflets changeant dans ses cheveux.
En effet, les Kalie, sorte de sorcieres, ont cette capacité peu enviée de traverser le voile du temps, ou le voile de la mort. Elles ont aussi la particularité d'avoir les cheuevxu noirs.
Ainsi, sa connaissance poussée des végétaux lui permet de se mettre en transe et de communiquer avec l'au dela, et de voir la frise du temps. Ses prédictions ne sont aps à prendre à la légere.
De plus, elle manie comme personne les poisons, ce qui donc à celle qui porte le titre de Kalie une mauvaise réputation.
Dans sa communauté gitane, les Kalies se reconnaissent par leur chevelure d'un noir d'encre, chose que Siriane hérite de sa grand mère.
Pourtant, rien chez elle ne paraît être si sombre. Sa peau dorée par le soleil est loin dêtre pâle, comme tannée par les rayons de lastre du jour, et son regard, dun vert piquant et malicieux, ne sait se faire triste. Un sourire toujours attaché à des lèvres pleines et rosées, lair mutin autant que joueur, Siriane est une femme qui ne manque pas de charme et qui sait ma foi en user.
Elle possède un physique généreux et comme son prénom : ne faisant quonduler, danser et faire tordre la langue. En ressort de son apparence une pétillante fougue et une jeunesse pleine de vie et sans contrainte
tout comme son caractère, fort et impétueux.
"Une Kalie, ce nest pas bon présage. ». Mauvaise entrée dans la vie, la fille de Sara avait les cheveux noirs. Pas bruns ou cuivrés comme létaient ceux de sa communauté, mais dun noir dencre de chine. Mais lon sattendrit rapidement devant les sourires incessants dun nouveau né, et bientôt la petite Siriane fut appréciée de tous.
Sa petite enfance se passa sur les routes, avec plaisir et sans aucun attache, si ce nest lamour de sa famille et lenseignements de ce qui ferait delle la fierté de ses parents : elle dansait déjà comme une déesse, chantait dune voix suave et cassée et savait comme personne jongler avec des torches enflammées.
Passant de villages en villages afin de récolter quelques pièces leur permettant de se nourrir, la famille de Siriane ne fut pas longtemps en paix.
Lors dune escorte musclée en pleine nuit, le petit camp tzigane fut mis à feu et à sang, et au petit jour, les bûchers étaient crépitants. On brûla six femmes gitanes à laube. Voyant sa mère périr sous le feu se voulant purificateur, Siriane neut dautre recours que de fuir à nouveau. Le chagrin que lui procurait la mort de ses parents (son père ayant été égorgé pour avoir tenté de protéger son épouse) nétait rien comparé à la haine qui lavait gagné. Son tempérament de feu, jadis presque sous jacent, se révéla alors, et elle neut de cesse de ruminer des injures pour ces chiens assassins.
Ses fuites effrénées la conduisirent un peu partout, voyageant sans cesse, et la douleur passant avec les kilomètres. Accompagnée de quelques gitans, elle survivait et apprenait à se calmer
en vain. Son grand père, gravement malade, vint à être affaiblit plus que de coutume lors dune halte dans un petit village.
Parcourant les alentours du haut de ses 17 ans, la jeune fille prête à grogner sur le premier lui comptant fleurette, vint à assister à un affrontement entre deux guerriers. Bien cachée derrière quelques bâtisses, elle put observer les jeux de ces hommes bien plus âgés quelle.
Son émoi fut total lorsquelle vit le vainqueur brandir sa lance. Il paraissait si grand et fort, plus puissant quun félin, que le cur juvénile de la petite gitane sen trouva chamboulé. Il faut dire quà cet âge, lémoi naît facilement
Toujours est-il que pourtant, ce guerrier ne resta pas longtemps inactif. Sen allant vaquer à ses occupations, Siriane le suivit, tant et si bien quelle put épier son intimité lors dun bain. Sans rougir, elle examina ce corps. Certes lanatomie masculine ne lui était inconnue, mais lardeur de ladolescence se faisait plus pressée, et en oubliant son voyeurisme, elle se laissa surprendre.
Senfuyant, comme si elle nétait capable que de cela, Siriane réussit à se cacher dans une botte de foin, avant de retourner directement à lendroit où ce beau guerrier cétait baigné. Mais il ny était plus
Pestant, la jeune femme refusa de se faire une raison, et au détour dune allée, laperçut qui entrait dans lune des demeures au loin. Ni une, ni deux, elle courut à pas de loups pour sapprocher, et put alors entendre ce qui serait déterminant pour son futur.
Il savéra que le guerrier assista à la mort de sa génitrice, qui lui révéla alors ses origines. Sans comprendre tous les mots de ces étranges paroles, la gitane comprit uniquement : désert d adept.
Et aussitôt, voilà son beau mâle qui déguerpit ! Ne pouvait-il pas rester en place ? Siriane, incapable de rattraper le galop de son cheval, le vit séloigner dans la nuit, sans pouvoir rien faire.
Mais rien narrête la jeune femme, désormais quelle voulait cet homme, rien ne pourrait larrêter. Elle harnacha sa monture, emporta quelques vivres, et quitta sur le champ tout ce qui lui était cher en ce monde. Ce qui lui restait de famille, ses proches, sa culture
Ainsi sur les routes, de nouveau, la traversée se fit bien plus délicate quelle ne lavait prévu. Non seulement ses connaissances géographiques lui avaient fait faux bonds, mais surtout, les paysans quelle rencontra sur la route nétaient pas des plus tendres. Elle dut fuir, se battre et, sans pouvoir faire autrement, vendre quelques uns de ses charmes pour arriver à ses fins.
C'est dans une ligue nommée Royaume du Nord (nom bien pompeux pour quelques tentes et hatives demeures) qu'elle attérrit. Vaillants chevaliers tenaient la dragée haute aux gentes dames... [suite en cours]
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