Tour : '15'
RON STARK"touchez: Un armure soigneusement entretenue
sentez: une odeur de parfum et de tisane verveine mente
entendez: le fier gling gling de tout chevalier en armure qui se respecte.
goûtez: Diantre, je ne vous permets pas sacripant ! et puis, le métal, ça ne doit pas avoir bon goût !
voyez:
yeux: Bleus azurs, comme moman
cheveux: Bruns ténébreux, comme popa
peau: légèrement halé, mais pas trop, mon armure est indice 40 pour les UV
taille: 1m83
corpulence: Large dépaules, du moins avec mon armure, mais comme je dors avec, je me lave avec, qui pourra me contredire.
vêtements: Mon étincelante armure de chevalier.
"
Ma vie dautrefois était faste et glorieuse, jétais princes Stark, proches de mes frères et surs. Mon meilleur ami et presque frère était un Ser Lannister. Jétais aimé et heureux, mais il fallut que je choisisse une épouse magnifique pour entraîner tout le monde dans le chaos.
Mais ça, cest une autre histoire.
Dailleurs jaurais du mal à en dire plus puisque je me souviens à peine à quoi ressemble ma belle épouse ni mon meilleur ami. Le coups de masse qui ma ouvert le crane ma laissé quelques séquelles, peut être moins que les boissons autochtones.
Effectivement après avoir été laissé pour mort sur un champ de bataille. Récupéré par un clan jugé primitif par ma famille. Je du me plier a leur rite pour survivre et espérer un jour rejoindre mes proches.
Subir ses initiations barbares furent un supplice, je dû passer mes journée a chanter les chanson grivoise, apprendre a monter a cheval de dos, a nager sans les mains, a boire leur alcool frelater et survivre a ma gueule de bois, passer une nuit dans leur maison des ex vierges a me faire harceler
Enfin bref, je vécu un cauchemar, sous la tutelle de leur mages fous et de leur cérémonie macabre, dont manger des cadavres pas toujours vraiment mort était un rite.
Profitant de la cérémonie de « mélange broussailles », une fête annuelle ou lon devait boire jusqu à ne plus savoir a qui lon témoignait son affection (en gros une fête pas très chevaleresque), je réussi a méchapper pendant le coma éthylique de mes geôliers.
Je fus recueilli par des anciens partisans de la famille, après avoir écouter leur histoire, séduit leurs filles, je pris congés vers le sud en espérant retrouver une partie de ma mémoire et surtout ma famille.
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La geste de Ron STARK dit le pure, valeureux et chevaleresque porteur de la chartreuse céleste, cavalier émérite de petite vertu.[/center]
Partie première : Ma première épouse et logre pervers.Avant de commencer cette grande geste, il est serait bon de rappeler les quelques bases afin que vous puissiez, fervents lecteurs de ce modeste ouvrage dont je suis lauteur, mesurer avec objectivité la grandeur de mon être et de mes exploits.
Jomets de me présenter, cela est vraiment indigne dun grand chevalier, mais que voulez vous, passer de lépée à la plume nest point évident pour moi. Je me nomme Ron, Ron Strak, prince de Winterfell, porteur de la chartreuse céleste, pourfendeur de dragons, de traîtres et de vices, défenseur de la veuve et de lorpheline (les orphelins doivent apprendre eux même la dureté de la vie afin de marché dans mes pas une fois adulte)
je vous épargnerais tous mes glorieux titres gagnés par mes grands faits darmes héroïques et chantés par moult castras encore dans nos bienveillantes chapelles.
Ma vie était encore si simple a lépoque de Winterfell, quatrième frère de la famille royale, je navais quà occire les monstres et les bandits, sans me soucis dautres soucis matériel que de me trouver une épouse digne de moi.
Et croyez moi si je vous dit quil est plus simple de faire trépasser un dragon on dinterdire le débit de boissons alcoolisés dans une taverne que de trouver une femme, jolie, dévouée, vertueuse et à la hauteur de ma réputation. Enfin bref, ce fut loin dêtre une sinécure.
Ma première épouse, était de petite naissance, elle en conçu un grand malaise, certainement dépassée par ma personnalité si charismatique. Cétait une charmante bergère, du moins je limagine, je lai peu connu. Je lavais sauvée, elle et son village, dun abominable ogre en rut, sabandonna à tous les vices et services sur les pauvres brebis du patelin. (je nose vous décrire ici sa descendance écailleuse et poilue dont les
bêêêês se terminaient pas un
graouuuu maladroits et dont la démarche, peu facilitée par deux pattes de brebis avant et les deux dogres arrières, causait les moqueries de tous les hameaux voisins.)
Prenant mon courage à une main, et mon épée de lautre, javais bravement affronté la terrible chose. Heureusement javais sur moi la Bible de tout chevalier digne de ce nom, le guide écrit par le
Sieur Denabad Elec de Elementis, dit plus simplement dans le milieu «
Dédé ».
Cet ouvrage incontournable que nous,chevaliers,avons tous précieusement dans un petit coin de notre amure, avait deux avantages.
Le premier venant de son épaisseur et de ses multiples volumes pouvant nous protéger dun mauvais coup, à conditions de bien le repartir son la cote matelasser.
Jen profite pour vous faire part de mon expérience personnelle, car mes conseils très utiles pourront vous être précieux, surtout à ceux qui se destinent à la chevalerie. Evitez de le glisser dans de larmure matelassée: en dessous, en cas durgence, vous mettrez un temps fous à le récupérer. Et enlever son armure dans un combat, en admettant que votre adversaire vous en laisse le temps, risque de se révéler dangereux plus quhéroïque à moyen terme. De plus, si comme moi, votre maman aime que vous portiez votre petite laine en sous votre cote de maille et que vous navez pas connaissance de la graisse de phénix et de ces capacités antitranspirantes (malgré son odeur de souffre très désagréable)...
Vous vous exposez au risque de trouver votre ouvrage illisible.. La sueur à des propriétés humidifiantes sur lencre ( en plus de celle dêtre nauséabonde sur les vêtements).
A moins davoir lédition collecteur du recueil à
Dédé en parchemin et encre résistants a leau pour chevalier aimant les bords de mer ou les marécages, favorisez la sacoche, ou la poche darmure. (demandez conseil, à votre Forgeron préféré, il sera vous en faire une intérieur ce qui évitera dabîmer les reliures avec le frottement de votre cote de maille.)
Revenons aux propriétés de cet écrit si merveilleux et si indispensable. Il sert aussi, pour les lettrés dentre nous. Jen profite pour souligner quà moins davoir un lecteur oral ou être dans un lieu publique avec un voisin incapable de lire dans sa tête, vous, cher lecteur, devriez faire partie de ceux de bonne éducation ayant eu la chance davoir une cerveau male capable de déchiffrer ces petites lettres que nous appelons calligraphie.
Je tiens à rappeler que ma geste est réservée à une utilisation strictement privée, toute diffusion orale publique ou hors du cadre des veillées familiales est considérée comme un acte illégale et une grave entorse au code de la chevalerie.
Donc, je disais que le guide à
Dédé permettait aussi davoir une connaissance pratique et détaillée de notre univers, avec en plus des définitions et statistiques précises, des images pour ceux ayant le plus de difficultés avec les mots. ( ca arrive meme à des chevalier tres bien)
Devant laffolante créature se dressant sur ses pattes arrières, du haut des ses 1m30 (cétait un petit ogre. Car cest bien connue, dans toutes les races, la perversité empêche une croissance épanouie. Les petites tailles prouvent toujours de la lubricité, cest bien pour cela que les femmes restent, en général, plus petites que nous, les hommes)je sorti mon guide à
DédéJe lu rapidement le passage du célèbre bestiaire
(page 554 du tome 7 de lédition 8.5 et demi traduite de lelfique, car Dédé était un demi elfe un peu Hobbit, en langue commune par le scribe uni-linguiste Jean Compranrin) je savais que logre était un être peu intelligent, il craignait le feu et était particulièrement sensible au niveau des parties génitales. Avec cette connaissance précieuse, et aussi ma chartreuse, je bénissais
Dédé en mengageant dans ce combat.
Le combat fut rude, logre se cachant sur, ou derrière, les brebis, il était difficile de latteindre. Mon épée était rouge de sang et les
bêêêêê de terreur rythmaient cet intense moment viril où tout les muscles de lhomme sont aussi bandés que le membre de lanimal dans ce duel sans merci.
Apres avoir tranché les deux jambes et un bras du monstre je réussis enfin a castrer lêtre zoophile vicieux ( quoique
peut on dire dun ogre aimant les brebis quil est zoophile ? Il faudrait que jenvoie une missive à Sir Dédé pour éclaircir ce point de réflexion.)
La scène était terrible, le ciel bleu jurait avec le rouge de la terre ou sempilaient les membres des malheureuses brebis souillées par la bête (cest à dire toutes), mais dont les souffrances de cette vie de honte avaient été abrégées par ma lame.
Les braillements de lorge agonisant, se mêlaient à ceux de la bergère versant des larmes de reconnaissance. Dans un état proche de lhystérie, elle menvoyait les membres de ses brebis délivrées de la honte. Je suppose que cela était une offrande pour elle.
Drôle de tradition que de voir tous les villageois à genoux sur les cadavres en pleurant de joie devant moi.
Ils avaient un fort accent et bramaient tous en canon
« kevatondeveniiiiiiiiir onvatoussemouriiiiiiir » ce qui dans leur patois devait être des mots de reconnaissance à nen point douter.
Touché aux larmes par tant de témoignage de gratitude collective, je ne pu que les remercier en prenant la fille du chef de village, qui était notre bergère en juste noce.
Sous les hurlements de bonheur, jagrippais la jeune fille dans un geste chevaleresque et la passa en travers de ma monture, petite vertu.
Petite vertu était la fille de Vertu vertueuse et de Chasteté, mais hélas, ses parents, suite à un accident daiguillage, avant finis dans un trou profond dun précipice au nom infâme. Mes deux vertus préférées avaient été perdues à jamais en sombrant dans le gouffre de la dépravation. ( Gouffre hélas très connu pour les tavernes touristiques construites à proximité, prévoyant même des « excursions de vices » pour des nobles en manque de déchéance).
Petite vertu nétait pas aussi blanche que ses ancêtres, chose étrange, elle était plutôt grisounette, mais cétait une coureuse hors pair dune vigueur intarissable et toujours prête a faire la fofolle dans les prés.
Ainsi je partis avec ma petite vertu et ma future épouse trépignant sur la selle devant moi au triple galop vers un prêtre me permettant de concrétiser cette union. Son enthousiasme était débordant, à chaque bond de petite vertu, elle venait se cogner contre mon armure à clou avec un
« AAAAhhh !! » me promettant dautre cris pour la nuit de noce.
Hélas, le destin en avait prévu autrement. A peine arrivé a la chapelle de Winterfell, je sautais de cheval pour mander un prêtre. Celui-ci accouru, trop heureux davoir lhonneur de marier un prince de sang comme moi. Il alla soccuper de la fiancée.
Jattendis devant le petit autel pas assez large pour contenir toutes les divinités à prier. Dailleurs être prête était une véritable vocation, plus de quarante dieux et déesses différents exigeant un minimum de rites et de prière chaque jour demandaient une organisation serrée une capacité de mémoire hors du commun.
Sans sauf fausse modestie que je peux affirmer quaprès les chevaliers, prêtres et lune des métiers les plus nobles mais aussi des plus ardue à vivre.
Le prêtre revint avec une sombre mine, il mannonça que la douce bergère était décédée. Je compris avec un peu de retard quelle avait du préférer se donner la mort plutôt que dentacher de son modeste nom le mien.
Ah si javais pu être plus prévenant peut être aurais je réussi a faire entendre raison a cette femelle, au moins le temps de la nuit de noce, quelle ne meure pas vierge.
Mais il était trop tard, mon premier mariage sacheva avant davoir commencer. Le cur lourd et me petite vertu couverte du sang de la bergère dont le corps avait été emmené par les prêtres, je repris la route vers mon chez moi.
Apres tant daventures rien ne valait le confort familiale.
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